Route Nationale 10

Dénomination de l'édifice

Route

Appellation d'usage

Route Nationale 10

Titre courant

Route Nationale 10

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33)

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la région : Poitou-Charentes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Carbon-Blanc

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Dordogne (la)

Siècle de la campagne principale de construction

19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 20e siècle

Description historique

L'ancienne route royale de Bordeaux à Paris par Lormont a été prolongée vers 1763 depuis le village de Carbon-Blanc vers La Bastide ; traversant la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul, elle aboutissait au port de l'Esperon. Devenue en 1811 la route impériale n°11 puis la route nationale 10, son tracé est dévié lors de la construction du pont sur la Dordogne en 1839. Des alignements sont encore effectués en 1843 à La Grave d'Ambarès. Cl. Deschamps avait conçu un premier projet de pont sur la Dordogne, qui servit de modèle au pont suspendu construit en 1839 par l'ingénieur Jean-Baptiste Billaudel. Détruit le 2 mars 1869 par une tempête, il est remplacé par un nouveau pont construit par G. Eiffel. L'éclairage de la route débute en 1855 pour la traversée du village de Carbon-Blanc. L'usage de la voiture automobile a transformé la composition des matériaux utilisés pour l'entretien des routes ; cependant le gravier et les pavés ne sont complètement remplacés par les matériaux agglomérés au bitume que vers l950. En 1958 est décidé le doublement de la R N 10 par l'autoroute Aquitaine entre La Grave d'Ambarès et les Quatre-Pavillons.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; métal

Typologie du couvrement

Voûte en berceau

Commentaire descriptif de l'édifice

Venant de Bordeaux la route traverse le village de Carbon-Blanc en longeant la vallée du Gua. Elle traverse le village de La Grave et la voie ferrée de Bordeaux à Paris, descend vers les palus de la Dordogne et traverse le village de Saint-Vincent-de-Paul avant de franchir la Dordogne sur un viaduc métallique tubulaire. Ce pont est précédé de viaducs en pierre de taille voûtés en berceau. Plusieurs autres ponts en pierre de taille portent la chaussée : 1 à Saint-Vincent-de-Paul sur la " jalle " des Toureils ; 4 à Ambarès-et-Lagrave : 1 sur le chemin de Maleret, 1 sur la voie ferrée Bordeaux-Paris, 1 sur le Vieil Estey du Gua, 1 sur l'avenue de la Libération (ancien tracé de la R N 10).

Observations concernant la protection de l'édifice

Le tracé de la Route Nationale 10 est lié à la construction des franchissements de la Garonne et de la Dordogne.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maffre Marie-Hélène ; Maffre Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37