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Ville de Bassens

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ville

Titre courant

Ville de Bassens

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bassens ; avenue Jean-Jaurès ; place de la Libération ; rue Montaigne ; rue de la République ; place Aristide-Briand

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lormont

Adresse de l'édifice

Jean-Jaurès (avenue) ; Libération (place de la) ; Montaigne (rue) ; République (rue de la) ; Aristide-Briand (place)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Place ; cité ; mairie ; école ; salle des fêtes ; jardin public

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Moyen Age ; 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1583 ; 1781 ; 1789

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La ville de Bassens s'est constituée autour de l'ancien village qui a évolué classiquement jusqu'au milieu du 20e siècle, date à laquelle elle est rapidement transformée par l'implantation de plusieurs cités. Les sources et les travaux historiques mentionnent hormis l'église (étudiée) certaines constructions en terrasse dans le village ancien de Bassens dès le 15e siècle mais à l'époque romane les abords de l'église ne présentaient sans doute pas le même caractère. Un terrier du 15e siècle indique la présence de maisons " couvertes de tuiles et de roseaux " ; un autre du 18e siècle illustre le village ancien alors composé "de la grande rue publique du bourg qui conduit à Lormont et d'une ruelle ". La cadastre ancien représente 6 rues ou ruelles convergeant vers l'église ; la rue principale est bordée de maisons. Le village ancien garde actuellement la même disposition autour de l'église malgré quelques démolitions mais il s'est développé le long de la rue principale après le transfert du cimetière (étudié) vers 1841 et après la construction de la mairie-école par l'architecte Paul Miailhe et l'entrepreneur Duprat vers 1870. En face de celle-ci, l'architecte Paul Darriet et les entrepreneurs Lamire et fils construisent en 1908 la salle des fêtes ; la place publique, ainsi formée, accueille le monument aux morts au 2e quart du 20e siècle. Au milieu du 18e siècle les maisons tantôt " se joignant l'une à l'autre " ou tantôt " en un tenant refermé de murailles dans l'enceinte de laquelle il y a un puits " peuvent être " à plusieurs chambres hautes et basses avec boutique, échoppes, chay, grenier par le dessus, four, fournière, écurie, cour et jardin ". Au 19e siècle on voyait encore une "vieille masure débris d'une riche maison" datée 1583. Au Moyen Age la proximité du château de Montferrand (étudié) , chef-lieu d'une des plus grandes seigneuries de l'Aquitaine, a sans doute permis le développement du village. Les constructions publiques n'y ont été implantées qu'au milieu du 19e siècle après sa séparation du village de Carbon-Blanc où elles étaient fixées depuis longtemps ; à la même époque on affirmait la présence religieuse en agrandissant l'église fondée depuis le haut Moyen Age. La plupart des édifices ont gardé leur aspect d'origine même s'ils ont subi des modifications et des agrandissements dans la 2e moitié du 20e siècle. Un nouveau bâtiment d'école est achevé en 1934 par l'architecte Daniel Gervais. Actuellement, si une douzaine de maisons semblent encore dater des 16e, 17e et 18e siècles, la plupart des autres ont été modifiées au 19e siècle. Le puits de l'ancien presbytère porte la date 1781 et l'actuel presbytère est établi dans une maison datée 1789. L'ensemble du village ancien a été réorganisé à la fin du 20e siècle ; il reçoit actuellement de nouveaux aménagements et les coteaux environnants qui portaient des vignes sont occupés par de nombreuses cités. Toutes semblent avoir été construites au milieu du 20e siècle. La cité de la rue Meignan a été réalisée entre 1958 et 1963 par les architectes Robert Dulucq et André Sabron. Certaines cités ont bénéficié de réhabilitations ou sont en cours de destruction avant la construction de nouveaux bâtiments.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; badigeon

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; 3 étages carrés ; 4 étages carrés ; en rez-de-chaussée ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; pignon couvert ; appentis ; terrasse

Commentaire descriptif de l'édifice

La ville de Bassens est constituée d'un village ancien et des cités qui l'entourent. Le village ancien est situé à une quarantaine de mètres d'altitude sur le flanc nord du plateau calcaire qui domine la rive droite de la Garonne et forme un retrait avant le promontoire de Montferrand. Il est entouré par des cités qui sont généralement situées le long des anciennes routes mais dont l'implantation a nécessité la création de nouvelles voies. Le village est établi entre l'église et la mairie le long des rues Jean-Jaurès et de la République qui conduisent vers Lormont en passant devant le cimetière. Les maisons les plus anciennes sont groupées autour de l'église et de l'ancien presbytère tandis que, vers le sud, la mairie, la salle des fêtes, les écoles, le monument aux morts forment un second ensemble concerté autour d'une place traversée par les rues principales et plantée d'arbres découvrant un panorama sur la vallée de la Garonne. Les constructions sont généralement en pierre de taille calcaire couvertes de toits à croupes en tuiles creuses ou mécaniques. L'église est cernée par des maisons qui sont établies sur des terrasses ; l'ancien presbytère fait face à son élévation nord. L'élévation principale de la mairie à un étage et trois travées est couronnée par une corniche et un fronton central. La salle des fêtes en rez-de-chaussée surélevé présente une façade à 7 travées encadrées de bossages ; un perron à degrés précède la travée centrale surmontée d'un couronnement. Un jardin public côtoie la rue de la République et conduit au cimetière. La moitié des cités qui entourent le village est construite sur le terrain régulier du plateau de Bassens ou d'une terrasse naturelle, l'autre moitié sur des terrains accidentés et en pente ; elles sont alors portées par des étages de soubassement ou disposées en terrasses. Trois cités sont composées d'immeubles à plusieurs logements, les autres sont composées de pavillons individuels indépendants ou formant des groupes de 2 à 4 logements. Quelques jardins publics accompagnent ces réalisations ; chaque pavillon individuel possède son jardin particulier et souvent son garage. Toutes les constructions semblent être en béton ; la plupart des toits sont couverts en tuiles mécaniques sauf les toits-terrasses en ciment et ceux des pavillons d'une cité qui sont couverts en zinc. Les immeubles ne dépassent pas 4 étages ; la plupart des pavillons sont à un étage sauf dans deux cités où ils sont en rez-de-chaussée et dans l'une avec étage de comble. Seules les maisons d'une cité présentent des murs pignons en façade principale ; toutes les autres constructions présentent un mur gouttereau en façade. Toutes les élévations sont ordonnancées à travées même si les ouvertures ne sont pas de dimensions régulières. La plupart des toits sont à deux pans et pignons couverts sauf ceux de 2 cités constituées d'immeubles avec toits en terrasse. Ont été reconnues 4 cités à immeubles de plusieurs logements, 2 cités à pavillon indépendant, 6 cités à pavillons groupés. Chaque cité pavillonnaire propose une variété de pavillons qui traduit les exigences de l'investisseur ; cependant la plupart des pavillons restent d'une apparence proche de celle des constructions traditionnelles locales.

État de conservation (normalisé)

Menacé ; remanié

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

La ville de Bassens, en constante évolution à cause de son implantation dans l'agglomération bordelaise, connaît de nombreuses modifications de son paysage tout en conservant une partie du village originel.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maffre Marie-Hélène

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37

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Résidence Beaumont, pavillons.
Résidence Beaumont, pavillons.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le château de Beauval.
Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le château de Beauval.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le château de Beauval.
Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le château de Beauval.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le château de Beauval.
Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le château de Beauval.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le manoir de Bassaler-Castalnede ou Castelfeuillant.
Vue de la ville depuis la rue Michel Montaigne vers le manoir de Bassaler-Castalnede ou Castelfeuillant.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Salle des fêtes (1908) et monument aux morts
Salle des fêtes (1908) et monument aux morts
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Rue et église.
Rue et église.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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