Mine
Mine de fer
Mine de fer de la Brutz
Mine de fer de la Brutz (Teillay)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Teillay
Oeuvre située en partie sur la commune : Soulvache; oeuvre située en partie sur la commune
Ille-et-Vilaine
Bain-de-Bretagne
Brutz
1996ZS 127 à 134 ; 1996ZT 120 à 127
Isolé
Atelier de fabrication ; centrale électrique ; cité ouvrière ; cantine ; laboratoire ; voie ferrée ; puits d'aérage ; puits d'extraction ; galerie maçonnée
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1912 ; 1962
Daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; daté par source
En 1912, la Compagnie Générale des mines de fer de Bretagne entame les premiers travaux de recherche en profondeur dans les communes de Teillay et de Soulvache (44). Le premier puits est creusé à la Mainguais par une société alsacienne en février 1912, un autre à la Reboursière en septembre, l'année suivante au Claray à Teillay, suivis de deux autres en juin 1914 près de Launay et au nord de Malaunay. L'ensemble de cette zone avait déjà fait l'objet de fouilles aux siècles précédents. Afin d'exploiter en profondeur les couches de minerai découvert, la concession des mines de fer de Teillay est instituée pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans par décret du 14 août 1920 au profit des établissements J.- J. Carnaud et Forges de Basse-Indre. L'exploitation, qui débute en 1920, comprend trois sièges : l'un situé à Sainte-Barbe, sur la commune de Teillay, le deuxième à Sainte-Marie, sur la commune de Soulvache (44), enfin le troisième à la Reboursière, sur la commune de Rougé (44). Ces trois sièges, reliés au fond, possèdent chacun leur propre entrée par les galeries Sainte-Barbe et Sainte-Marie au lieu-dit Bonne-Fontaine, puis par une descenderie près du village de la Reboursière pour le siège du même nom. L'exploitation souterraine atteint moins 140 m. Entre 1922 et 1923, plusieurs campagnes de construction sont entreprises avec l'édification de la centrale électrique, de la chaufferie et de l'atelier d'entretien. La principale cité ouvrière, dite Bonne-Fontaine, est également édifiée en 1923. Elle s'ajoute aux trois autres cités minières. Une des caractéristiques de l'exploitation est l'importance considérable des venues d'eau. Les travaux importants cessent en octobre 1951 à la suite d'un incendie survenu dans une galerie alimentant en courant la station de pompage au fond et entraînant l'ennoyage des travaux. La concession est reprise par la SMIR (Société des Mines Industrielles de Rougé) en 1954. Actuellement, le site fait l'objet d'un vaste programme de réhabilitation dans le but de le transformer en espace culturel et touristique consacré à l'histoire de l'industrie minière régionale, avec présentation des différents sites et méthodes d'extraction.. En 1911, mention d'une chaudière à vapeur construite par Bünger, à Dusseldorf.. En 1932, les mines de la Brutz emploient cent vingt trois Français, quatre-vingt-dix-huit Polonais et dix Italiens, puis trois cent cinquante personnes dans les années 1960.
Brique ; béton ; schiste ; grès ; enduit ; parpaing de béton ; béton armé ; moellon
Ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée
2 étages carrés
Toit à longs pans ; lanterneau
Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; produite sur place
. Les mines de fer se situent au nord du département de Loire-Atlantique et en partie sur l'Ille-et-Vilaine, où se trouve le carreau. Sa superficie totale est de 1366 ha. Le site d'exploitation se divise en trois zones en fonction des vestiges subsistants. La première concerne le site d'extraction avec l'existence de deux galeries, dont la galerie principale Sainte-Barbe voûtée de briques en berceau. Un accumulateur, destiné à recevoir le chargement des wagons, est construit en ciment sur pilotis. Une voie ferrée relie le deuxième site occupé par l'ancien laboratoire, construit autour de 1940. Il s'agit d'un bâtiment de plan rectangulaire en parpaings de béton, remanié avec des briques creuses, à deux étages carrés couverts d'un toit à longs pans en tôle ondulée. Le troisième site est occupé par les anciennes chaufferie et centrale électrique construites en parpaings de béton à ossature métallique et couvertes d'une toiture à longs pans en tôle surmontée de lanterneaux. La centrale électrique, édifiée en 1922, a été mise en service en 1925. Il subsiste la base de la cheminée d'usine, de section polygonale, construite en ciment, et détruite en 1972. Les cités ouvrières, la cantine, la maison des célibataires présentent des architectures plus modestes, en schiste, grès ou encore enduites, avec notamment les greniers à bois d'inspiration polonaise des petites maisons de la cité Bonne-Fontaine.
Établissement industriel désaffecté
Propriété de la commune
1998
(c) Inventaire général
1998
Gasnier Marina
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35