Bourg
Bourg de Liffré
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Liffré
Ille-et-Vilaine
Liffré
1980 AL ; 1980 AJ ; 1980 AK
Temps modernes ; Epoque contemporaine
Le bourg de Liffré est implanté entre les deux forêts domaniales de Rennes et Liffré (ou forêt de Sevaille). Village-carrefour, il se situe à l'embranchement de l'ancienne grande route de Rennes à Fougères (cf. cadastre de 1827) et de la route Liffré - La Bouëxière. La première forme un axe ouest-est. Artère principale de l'agglomération, elle suit le tracé des actuelles rues de Rennes et de Fougères. La seconde est connue aujourd'hui sous le nom d'avenue du Président François Mitterrand (anciennement rue de l'Église et rue des Acacias). Petit village rural, le bourg de Liffré comptait 93 habitants au 16e siècle. Loin des modes de vie urbains, ils possédaient tous de vastes terres pour subvenir à leurs besoins. Hormis deux cordonniers et un maréchal-ferrant, il n'y a pas d'activités artisanales ou commerciales. Il subsiste peu de chose de cette époque en dehors de l'ancienne Maison de la Tour (actuellement crêperie du Roy) et des vestiges de l'ancien hôtel du Lion d'Or. Sans doute grâce à l'intensification de l'industrie du bois, le bourg s'étend à partir de 1850 comme le montrent de nombreuses constructions. Parmi les plus intéressantes, citons la maison au 56 rue de Rennes, le presbytère 1 avenue du Président François Mitterrand, la gendarmerie 73 rue de Rennes. Mais l'expansion ne sera véritable qu'à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle avec le passage de la voie ferrée d'intérêt local Rennes - Fougères entre 1897 et 1949 (elle faisait un arrêt dans le bourg au niveau de l'actuelle gendarmerie) puis avec la construction de la voie secondaire Liffré - Antrain (1903, 1905). C'est l'époque de la construction de la mairie (1887), de la nouvelle église paroissiale sur les plans de l'architecte rennais Arthur Regnault (1891) et du développement des petites industries à l'image de la scierie Clément Esnoult à partir de 1920. Le centre bourg actuel de Liffré a continué son expansion. Quelques hameaux ont été rejoints comme les Brouillards, l'Ariançon. Les grandes parcelles, autrefois cultivées, ont été loties ainsi que les jardins des grandes propriétés (maison de notaire 46-48 rue de Rennes, maison 81 rue de Rennes). Il apparaît ainsi aujourd'hui encadré par tous ces lotissements.
2001
(c) Inventaire général
2001
Lauranceau Elise ; Pichot Malo
Dossier avec sous-dossier
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