Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineGare, rue de la Gare (Montreuil-sur-Ille)
Gare, rue de la Gare (Montreuil-sur-Ille)


Référence de la notice
IA35037061
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
22 juin 2006
Date de dernière modification de la notice
31 mai 2020
Rédacteur de la notice
Hue Vanessa ; Loir-Mongazon Elisabeth
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
Désignation de l'édifice
Titre courant
Gare, rue de la Gare (Montreuil-sur-Ille)
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
gare
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Montreuil-sur-Ille ; rue de la Gare
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Ille-et-Vilaine
Canton
Saint-Aubin-d'Aubigné
Adresse de l'édifice
Gare (rue de la)
Références cadastrales
1980 B2
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1884
Commentaire concernant la datation
daté par tradition orale
Description historique
Montreuil-sur-Ille, entre Rennes et Saint-Malo :La gare de Montreuil-sur-Ille est inaugurée, comme toutes celles de la ligne Rennes – Saint-Malo, en même temps que celle-ci, le 27 juin 1864. Les bâtiments correspondent aux modèles de la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest.La halle à marchandises semble avoir été construite postérieurement (années 1880 ?). Elle répond également aux dessins des halles marchandises de la Compagnie de l’Ouest. En 1832, l’ouverture du canal d’Ille-et-Rance avait dynamisé l’économie des communes qu’il traversait. A Montreuil, des activités de tannerie, laiterie et marbrerie s’installent. Les chalands transportaient principalement du bois, du sable, des pommes, des ardoises, de l’engrais et des produits chimiques Elles profitent de l’arrivée du chemin de fer pour se développer. La fabrication de monuments funéraires bénéficie notamment des facilités d’acheminement par le rail des lourds blocs de pierre.Et en 1908, 15 000 tonnes de houille et de bois sont transportées pour l'usine des Frères Rey (usine d'extraits tanniques). L’environnement de la gare de Montreuil porte toujours la trace de cette histoire industrielle : bâtiments de production, logements ouvriers, maisons de maître...La ligne Rennes – Saint-Malo :Dès les années 1840, les communes de Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé émettent le désir d'être desservies par le chemin de fer. En 1855, le Ministère des Travaux publics concède plusieurs lignes, dont celle de Rennes à Brest, et le prolongement de Rennes à Saint-Malo à la toute nouvelle Compagnie des chemins de fer de L’Ouest. La construction de la ligne commence après la mise en service de la ligne Paris-Rennes (1860). A sa mise en service, le voyage dure 2h30 entre Rennes et Saint-Malo. A partir de Rennes, la ligne contourne la ville par le nord-ouest, avant de s’orienter vers le nord. Elle franchit l’Ille et le canal d’Ille et Rance à plusieurs reprises, dans un paysage vallonné aux courbes serrées. Après Montreuil, le tracé retrouve un paysage agricole plus favorable au tracé, parsemé d'étangs et de bois. Elle oblique alors vers le nord-ouest, traverse une zone de cultures maraîchères, avant d’arriver à Saint-Malo dont la gare est implantée sur l’ancien port d'échouage des dunes du Talards.Depuis 2005, la ligne est électrifiée - et les gares modernisées - pour permettre l'arrivée du TGV à Saint-Malo.La Halle à marchandises - usages :La halle à marchandises était utilisée pour les échanges de fret entre transport ferroviaire et routier. Elle comprend un espace de stockage (au centre), de chargement et déchargement des marchandises (de chaque côté). La halle et son quai sont insérés dans une structure de voies et plaques tournantes à lire en regard des premières décennies de l’activité ferroviaire.A l’est, une voie ferroviaire sous auvent fermé permettait de charger/décharger les wagons ; à l’ouest le quai permettait le chargement/déchargement des charettes ou camions. Le quai se poursuit au nord du bâtiment et permettait des manutentions équivalentes en plein air, sans doute facilitées par une grue (aujourd’hui disparue) sur l’angle à pan coupé du quai (nord-est).Le pan coupé du quai permettait la rotation et le triage des wagons sur une plaque tournante. Ce procédé de triage des wagons était possible sur les 1ères générations de wagons (entre-axe court entre les essieux) ; avec l’allongement des wagons, les plaques tournantes sont abandonnées au profit d’autres systèmes de tri (pour des raisons de sécurité évidentes, les locomotives – à vapeur – ne rentraient pas sous la halle), et sans doute de l’embranchement secondaire aménagé en amont et en aval de la halle.Désaffectée depuis quelques années, la halle a néanmoins été conservée sur site. La Municipalité envisage son déplacement et sa réutilisation sur un terrain proche en vue de nouveaux usages (marché couvert, activités socio-culturelles, lieu de convivialité…).
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
enduit
Matériaux de la couverture
ardoise
Commentaire descriptif de l'édifice
La Halle à marchandises :Morphologie :- Edifice à quatre travées, ouvert et couvert établi sur un plan carré dont la volumétrie est déterminée par une charpente bois traditionnelle.- Voie de chemin de fer intérieure sous auvent fermé.- Toiture à deux versants couverte en ardoise. Structure :Ossature bois.La structure du bâtiment est composée de cinq portiques en bois disposés tous les cinq mètres.Le portique est composé :- d'une ferme avec entrait de 25,80 m de long, arbalétrier, poinçon, contrefiches verticales et obliques- de deux poteaux bois ancrés au sol sur des massifs.- de deux équerres en fonte qui consolident la liaison entre la ferme et les poteauxLes fermes sont reliées entre elles par :- des pannes intermédiaires- des contrefiches ou liens de faîtage qui partent du poinçon vers la panne faîtière- par des diagonales horizontales qui assurent le contreventement.- par des poutres fixées sur l'entraitLes contrefiches verticales de la ferme sont jumelées (moisées), elles débordent de l'arbalétrier et viennent ainsi caler les pannes.Les contrefiches obliques reliées aux poteaux bois qui soutiennent l'auvent sont également moisées.Les poutres fixées sur l'entrait sont moisées.L'une des particularités de cette charpente réside dans le porte-à-faux qui forme auvent sur une largeur de cinq mètres et qui nécessite des triangulations complémentaires d'où l’asymétrie des contrefiches obliques des fermes.STRUCTURER/ASSEMBLER « Toute œuvre de l'homme n'existe qu'en vertu de réactions élastiques obtenues par boulons, coins, chevilles, rivets ou frettes »Eugène Freyssinet.
État de conservation
bon état
Date de l'enquête ou du récolement
2005
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2005 ; 2018
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA35037061
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
22 juin 2006
Date de dernière modification de la notice
31 mai 2020
Rédacteur de la notice
Hue Vanessa ; Loir-Mongazon Elisabeth
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
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