Demeure
D'armateur
Demeure de villégiature
Malouinière Le Puits Sauvage, Saint-Etienne (Saint-Malo)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Saint-Malo
Saint-Malo
Saint-Etienne
En écart
18e siècle
Chronologie des bâtiments 1600 : Antoine Vient, sieur du Puits Sauvage épouse en 1600 en Saint-Servan, Gilette Moynet, dame des Longrais Entre 1682-1706 :La famille Vient arme 12 navires marchands et corsaires : le grand Prieur, la marie Précieuse (capitaine Julien Vient), la Paix (capitaine Antoine Vient), le lion, le saint Nicolas, la Rose, la Roue de la Fortune, le saint Aaron (capitaine Julien Vient), le Trequintin, le Falluere, la Grande Couronne, le Saint Louis.Epoque vraisemblable de la construction de la première malouinière, un corps central à deux travées et deux ailes basses uniquement en rez-de-chaussée. 1740 -17604 novembre 1740, Catherine Nouel, née Trublet, hérite de la terre du Puits Sauvage. Elle surhausse d’un étage les deux ailes basses et aménage les intérieurs.1746 : déplacement du puits situé anciennement dans la cour, construction d’un fournil, création d’un jardin à la française (date portée sur le puits)1752 : Agrandissement des terres de la propriété1754 : transformation d’un ancien lavoir e piscine à chevaux1755 : Communs (date portée), attribution : Michel Marion, propriétaire de la parcelle d’à côté Beauregard1756 : Les pavillons du jardin1760 : Elle ravale la façade, chaînes d’angle, corniche et bandeau de pierres.Décors18e siècleMenuiseries du 18e siècle. A l’étage conservation en haut de l’escalier de fragments de décors peints sur lattesGypseries, fin 18e siècle de même style que le château de Bagatelle, dont le décor intérieur est dû aux ornemanistes Lhuillier, Dusseaux et Dugourc. Vers 1940Chambre à l’étage remploi d’une toile peinte provenant de l’hôtel le Pavillon à Saint-Malo, actuellement le Cunningham[Véronique Orain, étude d'inventaire topographique, 2022]
Moellon ; enduit
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit en pavillon
Escalier dans-oeuvre
La Malouinière a conservé l’intégralité de sa parcelle close de murs. Son portail primitif a été déplacé vers la cour antérieure dans la première moitié du 18e siècle. Elle est aménagée d’une terrasse originale sur la rue avec de petits canons qui servaient, selon des sources anciennes conservées par le propriétaire, de terrain de jeux pour les enfants afin de les initier à l’art de la guerre. A l’arrière des communs un abreuvoir- pédiluve pour les chevaux est resté en place.[Véronique Orain, étude d'inventaire topographique, 2022]La rigoureuse symétrie, les hautes souches de cheminée, les jambages et les bandeaux en pierre de taille du Puits Sauvage l'inscrivent bien dans la production des ingénieurs actifs autour de Saint-Malo au 18e siècle. L'un des salons du rez-de-chaussée maintient des boiseries rehaussées dans les impostes de porte de gypseries aux sujets mythologiques caractéristiques de la seconde moitié du 18e siècle. Enfin, l'une des salles conserve des toiles marouflées de 1942 provenant d'un hôtel de Saint-Servan, le Pavillon (aujourd'hui le Cunningham) et représentant le débarquement de Bougainville à Tahiti, par le peintre de marine malouin Etienne Blandin (1903-1991).[Lionel Besnard, étude d'inventaire topographique, 2023]
inscrit MH
Propriété d'une personne privée
2022
(c) Monuments historiques ; (c) Région Bretagne
1993 ; 2022 ; 2023
Orain Véronique ; Besnard Lionel
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35