Église paroissiale
Saint-Pierre
Église paroissiale Saint-Pierre
Centre-Val de Loire ; Indre (36) ; Pouligny-Saint-Pierre
Blanc (Le)
1819 F1 945 ; 1984 F2 978
En village
2e moitié 12e siècle ; 2e moitié 15e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source
L'église paroissiale Saint-Pierre a été construite au cours de la 2e moitié du 12e siècle et peut-être du 1er quart du 13e siècle ; cette église, constituée d'une nef de trois travées et d'un chur de deux travées, correspond à la nef de l'église actuelle ; le clocher, construit en dernier devant la façade, n'était pas prévu dès le début des travaux, comme le prouve la fenêtre murée au dessus du portail donnant accès à la nef ; à l'origine, son rez-de-chaussée était ouvert sur trois côtés ; c'est vraisemblablement au 15e siècle que les ouvertures ont été fermées ; les ouvertures ouest du premier étage ont été murées, quant à elles, après 1884 lors de l'installation de l'horloge ; au 15e siècle, l'église a été couverte d'un lambris en berceau brisé encore visible dans les combles ; au cours de la deuxième moitié du siècle, la chapelle Sainte-Marguerite a été construite au nord de la troisième travée de la nef, pour le seigneur des Tessonnières ; un nouveau chur a été édifié en prolongement de l'ancien, au cours du 1er quart du 19e siècle ; à partir de 1868, l'architecte départemental Alfred Dauvergne construit la chapelle de la Vierge, à l'est de la chapelle Sainte-Marguerite ; enfin, une voûte en brique est lancée sous le lambris de couvrement de la nef à partir de 1893 ; un incendie en 1912 conduit à une réfection intérieure générale.
Calcaire ; moellon ; enduit
Ardoise ; tuile plate
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement ; voûte d'ogives ; voûte en berceau brisé ; en brique ; voûte d'ogives ; en brique
Élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; flèche polygonale
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente
La nef, le chur, les chapelles et la sacristie ont des toits à longs pans à pignon couvert, à l'exception des deux travées de la chapelle de la Vierge qui ont leurs pignons découverts ; les couvertures sont en tuiles, sauf celles des deux premières travées de la nef qui sont en ardoises ; le clocher est surmonté d'une flèche polygonale en ardoises ; l'ancien lambris de couvrement en berceau brisé de la nef est encore visible dans les combles sous la voûte en briques en berceau brisé ; la chapelle Sainte-Marguerite est voûtée d'ogives, le chur et la chapelle de la Vierge également, mais les voûtes de la nef sont en briques.
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
Tête ; feuillage
Têtes humaines sur quelques uns des modillons du clocher ; têtes d'hommes et d'animaux sur le portail d'origine ; têtes et feuillage sur la porte de la chapelle Sainte-Marguerite
Restauré
1914 : classé MH partiellement ; 1998/04/14 : inscrit MH partiellement ; 1998/04/14 : protection totale
Peintures murales : classement par décret de 1914 ; ensemble de l'édifice : inscription par arrêté du 14 avril 1998
IM36000075 ; IM36000077 ; IM36000076 ; IM36000074 ; IM36000078 ; IM36000079 ; IM36000073 ; IM36000216 ; IM36000203
À signaler
Propriété publique
1992
© Inventaire général
1998
Réau Marie-Thérèse ; Trézin Christian
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06