Château
Château de la Mauvissière
Ferme
Château de la Mauvissière, actuellement ferme
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Neuvy-le-Roi
Neuvy-le-Roi
La Mauvissière
1834 B2 319-320 ; 1979 B2 604-605
Isolé
16e siècle ; 19e siècle
Ancienne châtellenie, relevant du château du Bois et de Neuvy, la Mauvissière est liée à la famille de Castelnau. D'après le texte du livre de la paroisse de Neuvy, écrit par le curé de Neuvy au 19e siècle : " la famille de Castelnau, originaire du comté de Bigorre a pris son nom de la forteresse de Castelnau dans les Pyrénées. Jean de Castelnau, deuxième du nom, seigneur de la Mauvissière, de la Princerie, du Rouvre, nourri près de Charles, duc de Bourbon et connétable de France, épouse par contrat du 21 octobre 1544, Jeanne du Mesmil. Ce fut lui qui bâtit la maison de la Mauvissière. Son fils aîné, Pierre de Castelnau la fit fossoyer, suivant la permission qu'il en obtint d'Honorat de Bueil, le 1er avril 1577. La Mauvissière est restée dans sa famille jusqu'au 5 octobre 1655, date à laquelle Christophe de Castelnau la vendit à Gilles de Rougé, écuyer, seigneur de Roisson". Elle devint ensuite la propriété de Louis du Bois, bailli de Touraine, puis de son fils Louis-Thomas-Olivier, baron de Neuvy. Sa fille Antoinette-Madeleine épousa en 1745, Charles Léonard de Baylens, dont la fille Henriette-Rosalie épousa à son tour en 1767, Maximilien-Alexis de Béthune, duc de Sully, qui transmit à sa mort en 1776 le domaine à sa fille Henriette. C'est pour cette raison que la Mauvissière figure sur l'atlas des terres de Béthune Sully où elle apparaît composée de 2 bâtiments, l'un de forme carrée orienté Est-Ouest, et l'autre, placé en équerre, mais disjoint, de plan plus allongé, orienté Nord-Sud, ils sont entourés de douves sur les 4 côtés et une allée d'arbres mène au château. On retrouve cette même disposition sur le cadastre napoléonien de 1834. La superposition de l'ancien cadastre et du cadastre actuel permettent de voir que les volumes des bâtiments n'ont pas changé depuis le 19e siècle, néanmoins l'utilisation du château en ferme et les aménagements qui ont été faits (enduit, percement de fenêtres) ne permettent pas de reconnaître l'aspect ancien, si ce n'est une porte encadrée de pilastres et surmontée d'un fronton orné d'une couronne de feuillages.
Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
Ardoise ; tuile
Plan régulier en L
Toit à longs pans
Bâtiments recouverts d'enduit, disposés en L. Le logis couvert d'ardoise a conservé une baie ancienne, Elle est encadrée de pilastres et couronnée d'un fronton triangulaire surmonté de pinacles, celui-ci est orné d'une couronne de feuillages, au centre de laquelle se trouvait peut-être un blason. La grange et l'étable sont couverts de tuile, l'accès au grenier de l'étable se fait par une lucarne pendante en pierre de taille.
Sculpture
Ornement à forme architecturale : fronton, pinacle ; ornement à forme végétale
Ornementation architecturale sur la porte du logis
À signaler
Témoignage intéressant d'un manoir de la Renaissance
Propriété privée
1998
© Inventaire général
1999
Debal Morche Anne
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06