Carrière souterraine
Carrière souterraine
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Chassal
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie
Saint-Claude
Carrière (à la)
1980 A 30, 31, 42, 88 à 103, 106, 107, 112, 115, 116, 119, 120, 123, 124, 127, 128, 131, 598
Isolé
Excavation ; aire des produits manufacturés ; atelier de réparation ; cantine ; vestiaire d'usine ; transformateur
1er quart 20e siècle
Daté par tradition orale
Carrière souterraine faisant partie de l'ensemble d'industrie extractive dit de la Compagnie de la Marbrerie de Molinges. En 1768, l'abbé Clerc découvre dans la commune de Chassal un marbre jaune et violet, appelé brocatelle de Molinges. Après une première exploitation interrompue à la Révolution, la carrière communale de Chassal est louée en 1822 à Félix Boudon, le nouveau propriétaire de l'usine de Molinges, qui fait venir des carriers de Savoie, de Suisse, d'Alsace, etc. Le bail sera ensuite toujours renouvelé à cette usine, tenue en 1849 par la société Dargaud et Cie (Société de la Marbrerie mécanique), en 1865 par la Compagnie de la Marbrerie de Molinges (dirigée par Emile puis Nicolas Gauthier) puis en 1920 par la S.A. des Marbres, Pierres et Granits. Cette dernière entreprend en 1928 d'exploiter la carrière en souterrain, suivant la technique des piliers perdus, créant des chambres de 4 à 5 m de haut sur 6 à 8 de large. Elle fusionné en 1972 avec la société en nom collectif Rocamat, créée en 1971. La carrière est alors surexploitée (350 à 400 m3 par an en 1980, 500 en 1982), entraînant une crise de surproduction et sa fermeture en 1984. Depuis, l'exploitation par la Rocamat y est épisodique et à ciel ouvert. Deux bâtiments subsistent sur le site : le premier (début 20e siècle ?) servait autrefois de cantine-vestiaire et abritait le treuil permettant de tirer les blocs de marbre sur le chantier, le second (plus récent) accueillait la forge. Une scie à fil hélicoïdal est peut-être attestée dès la fin du 19e siècle, remplacée par un fil diamanté dans les années 1980. 12 carriers et une dizaine de transporteurs vers 1826, une dizaine de carriers en 1958 et en 1980. Existence d'un fonds d'archives privées.
Calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton
Tuile mécanique ; métal en couverture
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert
Énergie électrique ; achetée
Bâtiment début 20e siècle : moellon calcaire, toit à longs pans et tuile mécanique. Bâtiment récent en parpaing de béton.
Établissement industriel désaffecté
À signaler
Excavation
Propriété publique
1990
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Poupard Laurent
Sous-dossier