Usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie
Usine de lapidairerie
La Grande Fabrique, puis Hôtel de la Haute-Montagne
Douane ; hôtel de voyageurs ; café ; magasin de commerce ; immeuble ; maison
Usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie dite la Grande Fabrique
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Lajoux
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie
Saint-Claude
1812 D 51, 56 ; 1983 AC 68, 69, 75, 130, 131
En village
Bureau ; atelier de fabrication ; cantine ; logement patronal ; logement de contremaître ; logement d'ouvriers ; étable à chevaux ; cour ; jardin ouvrier ; parc
2e quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
1829
Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
En 1820, Claude-Marie David-Missilier devient marchand lapidaire. Il est aussi dit mécanicien et dispose d'un siège social à Paris lorsqu'en 1828, il achète une maison (1812 D 56) au village. En 1840, il acquiert une 2e maison (1812 D 51) et la parcelle de terrain la séparant de la 1ère, sur laquelle il fait construire une usine par l'entrepreneur san-claudien Dumont (certainement François-Xavier Dumont-Fillon). En même temps, il modifie fortement ou réédifie les deux maisons qui sont transformées en pavillons. Complétée par une écurie, celle à l'ouest abrite une pension pour ouvriers et des logements de cadres. Celle à l'est, dans le mur de laquelle est remployée une pierre datée 1829, acueille les bureaux et le logement du directeur. En 1848, un immeuble dit la Longue Maison est édifié pour les ouvriers en face de l'usine, alors appelée la Grande fabrique. Dirigée par son frère Claude-Joseph, celle-ci travaille les pierres précieuses et taille notamment les rubis destinés à l'horlogerie (contre-pivots de montres). En 1846, elle est en relation avec plus de 300 sociétés d'horlogerie suisses. Elle ferme vers 1870 et son fondateur meurt en 1878 à Ferney, dans le château de Voltaire qu'il avait acquis en 1848. Abritant la douane, les bâtiments sont vendus par la suite : pavillon oriental en 1884, converti en habitation, pavillon occidental en 1913, devenu café puis épicerie. Le bâtiment principal est transformé en hôtel de voyageurs par la famille Benoît dans les années 1920 ou 1930. Il porte actuellement le nom d'hôtel de la Haute Montagne. 300 à 350 ouvriers au milieu du 19e siècle, dont 150 à 200 à l'usine et les autres à domicile (80 à 100 dans la commune de Lelex). Instituteur et médecin attachés à l'établissement.
Calcaire ; moellon ; enduit ; fer ; bois ; essentage de tôle ; essentage de bardeaux ; moellon
Métal en couverture
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis ; croupe ; demi-croupe ; pignon couvert
Escalier de distribution extérieur : escalier symétrique, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Atelier de fabrication : sous-sol, rez-de-chaussée surélevé et 2 étages carrés, essentage de tavaillons (bardeaux) sur les murs sud et ouest, croupes, escalier extérieur symétrique et dans oeuvre tournant à retours. Logement d'ouvriers : étage de soubassement et étage carré, essentage de tôle sur les murs pignons, demi-croupes. Pavillon occidental : étage carré, essentage de tôle sur le mur ouest, pignons couverts. Pavillon oriental : étage carré, essentage de tavaillons au sud, croupes. ; surface du site en m2 : 5 809
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1993
Poupard Laurent
Dossier individuel