Ferme ; hospice
Mosquée
Ferme puis hospice, actuellement mosquée
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 2 chemin du Pré vif
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
Pré vif (le)
Pré vif (chemin du) 2
1980 AE 149
En ville
Jardin potager
3e quart 19e siècle
1865
Daté par source
Attribution par source
La ferme est bâtie en 1865. Elle est achetée le 12 avril 1912 à Jean-Victor Dumont-Vuillet, ancien émailleur, par le maire de Morez, Henri Lissac, la Ville envisageant d'y transférer l'hospice établi en 1908 dans l'ancienne église. Le 3 juin, l'architecte voyer Lacroix établit un devis descriptif pour les transformations : deux des six pièces du rez-de-chaussée (celles côté gauche, à usage d'atelier et cuisine) seront transformées en dortoir pour femmes, les deux pièces de l'étage seront conservées telles quelles et un dortoir pour hommes sera aménagé à l'arrière, trois fenêtres seront percées à l'étage et des escaliers réalisés. Les travaux sont adjugés à l'entrepreneur Alphonse Masseron, le 20 août 1912. L'établissement (composé de : sous-sol, cuisine, salle à manger, buanderie, six chambres et grenier) perd de son intérêt avec l'ouverture, le 1er septembre 1981, d'une maison de retraite au centre hospitalier Léon Bérard : l'hôpital le restitue donc à la Ville qui, l'année suivante, le met à disposition de la communauté musulmane afin d'y aménager un lieu de culte (cette dernière en est depuis devenue propriétaire).
Calcaire ; moellon ; enduit ; fer ; pan de fer
Fer en couverture
Étage de soubassement ; 1 étage carré ; comble à surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en charpente métallique
Abrité par un toit métallique, à longs pans et pignons couverts, le bâtiment élève ses murs en moellons calcaires enduits sur quatre niveaux : étage de soubassement, rez-de-chaussée, étage carré et comble à surcroît. La desserte des étages s'effectue à l'aide d'un escalier tournant à retours avec jour, dans oeuvre, en bois ; l'étage carré est aussi accessible par un escalier extérieur droit métallique, sur le pignon gauche, qui se poursuit sur l'élévation postérieure par une coursière. Une logette en pan de fer coiffée d'un appentis est présente sur cette élévation, au sud-est, au rez-de-chaussée.
Propriété privée
2000
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2009
Poupard Laurent
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00