Gare
Gare de Chaux-des-Crotenay (voie ferrée Andelot - La Cluse)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Chaux-des-Crotenay ; 4 rue de la Gare
Anciennement région de : Franche-Comté
La voie ferrée Andelot - La Cluse
Planches-en-Montagne (Les)
Pont de la Chaux (le)
Gare (rue de la) 4
2006 B 593, 671
En écart
Entrepôt commercial ; quai ; cour ; bureau d'entreprise ; logement ; réservoir
Section Champagnole - Morez de la voie ferrée Andelot - La Cluse
IA39001096
4e quart 19e siècle
1890
Daté par source ; daté par travaux historiques
La création d'une gare à Chaux-des-Crotenay, proposée par les ingénieurs des Ponts et Chaussées Ansaloni et Picquenot, est validée par le ministre des Travaux publics qui, par sa décision du 9 mai 1888, en fixe la composition, semblable à celle de Syam : bâtiment de voyageurs de 3e classe (correspondant au plan type de la compagnie du PLM - Paris Lyon - Méditerranée - annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880) , latrines, abri de voyageurs, entrepôt (quai couvert) de 10 m de largeur (12 en fait puisqu'il est du type " Halle à marchandises de 12 m de largeur ") , quai découvert de 15 m et grue roulante de 10 tonnes. En outre sont prévus un réservoir à ciel ouvert de 2000 m3, alimenté par la source des Cressets située sur la commune d'Entre-Deux-Monts, et deux grues hydrauliques. La gare est édifiée entre le 11 mars 1889, date d'approbation par le ministre de la livraison de la plate-forme au PLM, et juillet 1890, date de l'ouverture à l'exploitation du tronçon Champagnole - Saint-Laurent-en-Grandvaux. Au cours du 20e siècle, le chef de gare devient responsable de la manoeuvre à distance des barrières du passage à niveau n° 16, situé à 140 m de là du côté Andelot-en-Montagne. La gare est convertie en gare sans gérance en octobre 1989 : il n'y a alors plus de personnel affecté à sa gestion ni à la vente des billets. Le bâtiment à usage d'abri et lampisterie (de l'autre côté de la voie) a été détruit, l'entrepôt cédé à la communauté de communes de Malvaux et le réservoir à un agriculteur (dès 1968). La vente du bâtiment restant est à l'étude.
Calcaire ; moellon ; enduit partiel ; essentage de tôle ; bois ; pan de bois ; essentage de planches
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre
Le bâtiment des voyageurs, à l'altitude 714, 30 m et au point kilométrique 026.008, à sous-sol et étage carré, compte trois travées. Les façades, en moellon calcaire enduit, sont rythmées par la pierre de taille apparente : assises inférieures du mur jusqu'à hauteur d'appui, bandeau séparant rez-de-chaussée et étage carré, cordon sous la toiture, chaînes d'angles. Le mur sud et la partie supérieure du mur ouest sont protégés par un essentage de tôle. Les baies sont en arc segmentaire, celles du rez-de-chaussée se distinguant par leur clef pendante. Le toit à longs pans et pignons couverts est recouvert de tuiles mécaniques, alors que l'auvent métallique fait appel au ciment amiante. L'entrepôt, au sud-ouest, en rez-de-chaussée surélevé, associe moellon calcaire et enduit partiel, pan de bois et essentage de planches au sud, tuile mécanique. Il est précédé d'un quai découvert au nord.
PLM 3e classe
À signaler
Cette gare est représentative des gares de 3e classe bâties dans la seconde moitié du 19e siècle par la compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, sur un modèle diffusé par la circulaire ministérielle du 26 avril 1880. Peu transformée, elle possède encore sa halle à marchandises et le réservoir destiné à alimenter en eau les locomotives à vapeur.
Propriété d'un établissement public de l'Etat,propriété publique,propriété privée
2004
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2006
Poupard Laurent
Sous-dossier
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10