Gare de La Rixouse - Villard (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Dénomination de l'édifice

Gare

Appellation d'usage

Gare de La Rixouse - Villard

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Gare de La Rixouse - Villard (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; La Rixouse ; rue de la Gare

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Claude périphérie ; la voie ferrée Andelot - La Cluse

Canton

Saint-Claude

Lieu-dit

Rattes (aux)

Adresse de l'édifice

Gare (rue de la)

Références cadastrales

2006 ZE 25, 29, 70, 71

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Bureau d'entreprise ; logement ; entrepôt commercial ; abri de voyageurs ; puits ; cour ; réservoir

Nom de l'édifice

Section Morez - Saint-Claude de la voie ferrée Andelot - La Cluse

Références de l'édifice de conservation

IA39001138

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1912

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Description historique

La compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) , représentée par les ingénieurs Peyre et Séjourné (ingénieur en chef) , prévoit la construction, sur la section Morez - Saint-Claude, d'une gare à La Rixouse. La décision ministérielle du 11 mars 1904 valide ce projet et retient l'appellation de La Rixouse - Villard. Cette gare comprend pour les voyageurs " un bâtiment de 9, 06 m x 9, 50 m (4e classe) , un abri [de 9, 60 x 3, 50 m] et un cabinet d'aisances à deux sièges " et pour les marchandises " un quai couvert de 9, 06 m x 8, 20 m accolé au bâtiment des voyageurs, un bureau restant, un quai découvert, une grue de chargement de 6 tonnes, un gabarit de chargement, un pont à bascule ". Elle est bâtie par Auguste Moity, entrepreneur à Volvic (Puy-de-Dôme) , entre le 12 novembre 1909 (date d'adjudication des travaux) et le 10 août 1912 (date de mise en exploitation de la section). Bien que son bâtiment des voyageurs s'approche du plan type de la compagnie du PLM de " Bâtiment des voyageurs pour Station de 4e classe " (annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880) , elle est d'un modèle unique, proche des stations des lignes d'intérêt local implantées dans la région par la Compagnie générale des Chemins de Fer vicinaux, filiale du groupe Empain. En 1922, une quinzaine d'arbres (dont des tilleuls) sont plantés le long du quai, à gauche de la voie, et dans la cour. La grue et le pont-bascule de 35 tonnes ont été enlevés au cours du 20e siècle. La gare a été désaffectée en 1977, le quai des voyageurs démoli le 26 octobre 1989 et les bâtiments vendus à un particulier en 1991.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; essentage de tôle

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Commentaire descriptif de l'édifice

Bâtie à l'altitude 630, 40 m et au point kilométrique 062.707, la gare est la seule de son type sur la ligne. D'une part, du fait de sa disposition : l'entrepôt est accolé contre le mur pignon nord-est du bâtiment des voyageurs. D'autre part, dans la mesure où ce dernier compte un deuxième étage carré, abritant ainsi à l'origine les logements du chef de gare et d'un sous-chef (cuisine, salle à manger et deux chambres). Ce bâtiment est à deux travées, deux étages carrés et comble perdu. Au nord-ouest (étages de la façade antérieure) et au sud-ouest (ensemble de la façade) , ses murs sont masqués par un essentage de tôle. L'entrepôt est en rez-de-chaussée surélevé, avec essentage de planches sur le pignon. De l'autre côté de la voie, l'abri-lampisterie en rez-de-chaussée a été modifié par fermeture de la baie libre de l'abri, remplacée par un mur enduit. Les murs des bâtiments sont en moellons calcaires, généralement laissés apparents, et la pierre de taille n'est utilisée que pour les encadrements de baies, en arc segmentaire. Les toits à longs pans et pignons couverts sont recouverts de tuiles mécaniques. L'eau est fournie par un réservoir souterrain situé au nord-ouest, alimenté par une source.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

D'un modèle unique sur la ligne, cette gare est représentative d'une typologie de bâtiments modestes, en moellons apparents, élaborée au début du 20e siècle par la compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée,propriété d'un établissement public de l'Etat

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Copyright de la notice

© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Accès Mémoire

VISMER-IVR43-STCLPER-GENIECIVIL

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10