Tunnel dit souterrain de Saint-Claude (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Dénomination de l'édifice

Tunnel

Appellation d'usage

Souterrain de Saint-Claude

Titre courant

Tunnel dit souterrain de Saint-Claude (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; rue Pasteur ; avenue de la Gare

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

La voie ferrée Andelot - La Cluse

Canton

Saint-Claude

Adresse de l'édifice

Pasteur (rue) ; Gare (avenue de la)

Références cadastrales

2006 AH 87, AM 378

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Mur de soutènement

Nom de l'édifice

Section Morez - Saint-Claude de la voie ferrée Andelot - La Cluse

Références de l'édifice de conservation

IA39001138

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1912

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Description historique

Le tunnel de Saint-Claude est le dernier souterrain sur la section Morez - Saint-Claude, dont le projet a été défini par les ingénieurs Roussel puis Peyre sous les ordres de l'ingénieur en chef de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) Paul Séjourné. Il est creusé du 20 août 1908 au 1er avril 1911 (sur 653 jours, arrêts défalqués) par les entrepreneurs François Mercier et Lafont, adjudicataires le 21 février 1908 du cinquième lot d'infrastructure. Son extrémité côté Andelot-en-Montagne est reprise en 1912 : les pluies du printemps provoquent en effet un glissement des bancs de calcaires, épais de 30 à 50 cm et séparés les uns des autres par de l'argile, qui dominent la voie. Le terrain demeurant instable, l'ingénieur Muselli fait alors bâtir une tranchée couverte, longue de 12 m, et des murs de soutènement talutés. Ouverte à l'exploitation le 10 août 1912, la section est inaugurée le 13 octobre suivant.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; bossage

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre

Commentaire descriptif de l'édifice

Le tunnel est long de 299 m (PK 072.618 - 072.917) et mesure 6, 60 m de haut depuis la plate-forme (dont 0, 60 m de ballast et voie) pour une largeur maximale de 5 m. Il est de section ovoïde, voûté d'un berceau plein-cintre (légèrement surhaussé) et entièrement revêtu de maçonnerie. Ses extrémités s'inscrivent chacune dans un mur de tête, dont l'ouverture est soulignée par un bossages rustiques. Celle côté Andelot-en-Montagne est précédée d'un imposant mur de soutènement (PK 072.563 - 072.618) en deux parties : la première au long de la voie est séparée de la seconde, située en contre-haut et épaulée par six contreforts, par un glacis également maçonné. Ces ouvrages sont construits en moellon calcaire, provenant des carrières locales et de celles de Villebois (Ain) , avec appareil à bossages rustiques ou appareil polygonal. Le tunnel est courbe, d'abord à droite (avec un rayon de courbure de 243 m) puis à gauche (rayon de 250 m environ) , et en pente descendante (variant de 13 à 17, 5 mm / m).

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public de l'Etat

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Copyright de la notice

© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10