Pont
Pont ferroviaire
Pont de Molinges
Pont ferroviaire dit pont de Molinges (voie ferrée Andelot - La Cluse)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Chassal
Oeuvre située en partie sur la commune : Molinges ; Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie ; la voie ferrée Andelot - La Cluse
Saint-Claude
Risoux (en)
2006 D 538
En village
Bienne (la)
Section Saint-Claude - La Cluse de la voie ferrée Andelot - La Cluse
IA00141267
4e quart 19e siècle
1887 ; 1900
Daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date
Attribution par source ; attribution par travaux historiques ; signature
Le projet du tronçon Saint-Claude - Dortan, défini par les ingénieurs des Ponts et Chaussées Toussaint et Picquenot (Paul ?) , prévoit, à la limite des communes de Chassal et Molinges, un pont permettant à la ligne Saint-Claude - La Cluse de franchir la Bienne. Cet ouvrage en maçonnerie doit se composer d'une arche de 25 m d'ouverture, atteignant une hauteur de 14 m sous la clef. Il fait partie des travaux du premier lot, qui va de Saint-Claude à Molinges, adjugés le 9 juin 1881 à l'entrepreneur Constantin Gaya. Celui-ci a, par l'arrêté préfectoral du 3 mars 1882, obtenu l'autorisation d'extraire la pierre nécessaire dans la carrière de Marignat, commune de Chassal. La réalisation du pont n'est pas de tout repos : dans la nuit du 26 au 27 décembre 1882, une crue exceptionnelle de la Bienne enlève la passerelle établie pour sa construction puis c'est au tour de la charpente soutenant l'ouvrage d'être démolie par une nouvelle crue, dans la nuit du 8 au 9 juin 1884. Finalement, le pont lui-même est détruit par la crue du 17 octobre 1886, qui emporte le quart de cône aval (rive gauche). Le 12 août 1887, prenant note que son débouché est " à peine suffisant ", le ministre des Travaux publics autorise l'ingénieur des Ponts et Chaussées Moron, successeur de Picquenot, à le reconstruire sur des fondations en béton. Le tronçon Oyonnax - Saint-Claude entre en exploitation le 10 juillet 1889 mais dix ans plus tard, le 14 janvier 1899, le pont est une nouvelle fois emporté par une crue de la Bienne. La circulation des trains, interrompue pendant deux mois, n'est rétablie que le 9 mars suivant, à l'aide d'un pont provisoire. Offrant un débouché plus important avec son tablier métallique, l'ouvrage actuel est édifié en 1900 (date portée) par la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté, créée en 1854 à Fraisans où elle succède à celle dite des Forges de Fraisans, Clairvaux et la Saisse, fondée l'année précédente.
Calcaire ; pierre de taille ; bossage ; métal
Charpente métallique apparente
Long de 57, 20 m et présentant une hauteur libre de 20 m, le pont (au point kilométrique 084.327) est constitué d'une unique travée métallique à poutres droites rivées, à treillis inférieur système Warren quadruple. Elle est établie sur deux culées en pierre de taille calcaire à bossage, encadrées par deux quarts de cône. Son extrémité côté Andelot-en-Montagne (rive droite) repose sur des appareils d'appui mobile (l'appui est fixe du côté La Cluse). Une passerelle mobile permet l'inspection du dessous du tablier. Une plaque, boulonnée à l'extrémité côté La Cluse, porte l'inscription : Forges / de Franche-Comté / Ateliers de Fraisans / 1900. Les garde-corps métalliques des parties en maçonnerie, d'origine, sont composés de travées formées de huit motifs ovales barlongs juxtaposés.
Pont à poutres
IM39002213
Propriété d'un établissement public de l'Etat
2004
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2006
Poupard Laurent
Sous-dossier
VISMER-IVR43-STCLPER-GENIECIVIL
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10