Chapelle Saint-Louis

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Louis

Titre courant

Chapelle Saint-Louis

Localisation

Franche-Comté ; Jura (39) ; Salins-les-Bains ; du Fort Saint-André (chemin)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Canton

Salins-les-Bains

Lieu-dit

Fort Saint-André

Adresse de l'édifice

Du Fort Saint-André (chemin)

Références cadastrales

2021 I 126 ; 1831 I 551

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom de l'édifice

Fort Saint-André

Références de l'édifice de conservation

IA39002036

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

La chapelle est construite d’après les plans dressés par Vauban à partir de 1674, à l'emplacement d’une croix monumentale de Saint-André, emblème des ducs et des comtes de Bourgogne puis des Habsbourg. L’édifice sert d'église paroissiale de sa création jusqu'en 1791. A l'origine, il était probablement doté d'un plafond à voussures. Un plan de 1755 montre qu'il disposait d'un autel et d'une sacristie, le chœur et la nef étant délimités par un banc de communion. Ce document suppose également que le chœur a toujours disposé d'une seule baie (flanquée de deux niches dorénavant obstruées). Au début du 19e siècle, la chapelle est transformée en magasin pour l'artillerie. Ses baies sont murées et l'édifice est défendu par des bois de blindage en 1815. L'ensemble du décor semble avoir été ôté à cette période (selon un mémoire en date de 1822). En 1851, le capitaine Marchand écrit que l'état de la façade de la chapelle est dans un état alarmant, et juge qu'au premier "coup de vent violent à Saint-André", elle risque de s'effondrer. Il propose pour sa reconstruction, un projet qui semble l'embellir. Ces travaux, absolument nécessaires, sont programmés l'année suivante. La toiture de la chapelle est restaurée vers 1891 ; le mur de façade (maçonnerie-pierre) est refait et la position des versants de toiture modifié "afin de leur faire reprendre leur position d'origine" (colonel Vogein, directeur des travaux du Génie). Un procès verbal de 1942 (suite à l'incendie du bâtiment du Gouverneur en février de la même année) indique que l'édifice est dans un état "déplorable". Le rez-de-chaussée est couvert de débris du mécanisme de l'horloge et les cloches ont été enlevées par les troupes allemandes. Il sert alors de salle de jeux pour les colonies et actuellement salle de réception.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Métal en couverture ; tuile

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur

Commentaire descriptif de l'édifice

A l'instar de celles de Lille et d'Arras, la chapelle est située face à la place d'armes. Construite en pierre de taille, la façade principale est rythmée par quatre pilastres et deux niches concaves. La travée centrale comprend la porte d'entrée, une baie aveugle flanquée de deux pilastres surmontée, un fronton (plein-cintre) et d'un clocheton en métal. Elle dispose d'un vaisseau unique couvert d'une charpente apparente. La chapelle est percée latéralement par quatre baies et une autre au niveau de l'abside, avec alternance de pilastres entre chaque ouverture. Le narthex et la tribune ont trois grandes arcades. L’accès aux niveau supérieur s'effectue par deux escaliers depuis le narthex.

Date et niveau de protection de l'édifice

1991/10/08 : inscrit MH ; 1993/07/05 : classé MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Parties du fort non classées (cad. I 70, 71 106 à 108) : inscription par arrêté du 8 octobre 1991 ; Ensemble des fortifications et bâtiments du fort, à l'exception des parties récemment modifiées (intérieur des bâtiments X, N et H, tours de sanitaires du casernement V) (cad. I 70, 71, 106 à 108) : classement par arrêté du 5 juillet 1993

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Précisions sur le statut juridique du propriétaire

Bail emphytéotique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2022

Copyright de la notice

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

2023

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gézolme Guillaume

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier