Caserne
Casernes
Franche-Comté ; Jura (39) ; Salins-les-Bains ; Fort Saint-André (chemin communal du)
Bourgogne-Franche-Comté
Salins-les-Bains
Fort Saint-André
Fort Saint-André (chemin communal du)
2021 I 126 ; 1831 I 551
Isolé
Fort Saint-André
IA39002036
4e quart 17e siècle
19e siècle
Porte la date ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source
La construction de casernes s'inscrit dans la volonté du roi de France de réorganiser l'armée et plus particulièrement le logement des soldats au sein de casernes, tâche confiée à Louvois, secrétaire d'État de la Guerre. Leur confection suit les principes et méthodes de Vauban qui standardisent ces logements, et Louvoie demande en 1680 la réalisation de plans types.A Saint-André ,les deux casernes sont achevées en 1677. A cette date, le fort est réputé pouvoir loger près de 600 hommes. Après l'invasion autrichienne de 1815, les bâtiments sont restaurés. Les murs pignons face à la courtine (front d'attaque) sont renforcés pour être à l’épreuve des bombes. En 1863, l'atlas réalisé par la direction du Génie de Besançon montre que les bâtiments U et V disposent d'une capacité respective de 152 et 148 hommes. La caserne U abrite deux salles de cuisine et deux salles de "punitions". La caserne V a deux salles de blanchisserie et une salle d'escrime au rez-de-chaussée.Les casernes sont transformées au 20e siècle pour accueillir enfants et groupes dans un but récréatif et de loisir. En 1955, le Service du Génie décide l'installation de blocs WC sur la façade postérieure du bâtiment V.
Calcaire ; pierre de taille ; calcaire ; moellon
1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation ordonnancée
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier tournant, en charpente
Les deux bâtiments se font face et sont parallèles à la place d'armes. S'élevant sur un étage carré et un étage de comble à surcroit, les murs sont en moellons calcaires. Les façades antérieures comptent dix travées. Le toit est à longs pans et pignons couverts. Les lucarnes dessinées au 19e siècle sont aujourd’hui absentes. Chaque caserne est divisée par trois murs de refend transversaux. Accessibles par trois portes, des cages d'escalier permettent d'accéder aux chambres en rez-de-chaussée et à l'étage qui sont voutées en berceau et dotées de cheminées.
1991/10/08 : inscrit MH ; 1993/07/05 : classé MH partiellement
Parties du fort non classées (cad. I 70, 71 106 à 108) : inscription par arrêté du 8 octobre 1991 ; Ensemble des fortifications et bâtiments du fort, à l'exception des parties récemment modifiées (intérieur des bâtiments X, N et H, tours de sanitaires du casernement V) (cad. I 70, 71, 106 à 108) : classement par arrêté du 5 juillet 1993
Propriété de la commune
Bail emphytéotique
2022
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2023
Gézolme Guillaume
Sous-dossier