Tour
Tour d'Andelot
Franche-Comté ; Jura (39) ; Salins-les-Bains ; tour Ronde (chemin communal de la)
Communauté de communes Arbois Poligny Salins-les-Bains
Tour Ronde (chemin communal de la)
2024 AN 126-127 ; 1831 J non cadastré ; Domaine public
En ville
Enceinte urbaine de Salins
IA39002105
2e moitié 14e siècle
15e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par source
Formant l’angle nord-est de l’enceinte, cette tour de plan circulaire dépendait du fief des sires d’Andelot. Sa construction remonterait au milieu des années 1370. Des travaux sont entrepris au cours du 15e siècle pour faire face aux progrès de l’artillerie (canonnières des premier et deuxième étages). Elle aurait appartenu au 16e siècle à M. de Guerche, comte de Beaujeu. Un rapport de 1817 signale que la tour, et celle de Chambenoz, exige des réparations rapides. En 1921, son propriétaire fait créneler le mur qui la jouxte au nord. Elle est inscrite en 1932 à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Le rapport d'instruction précise qu'elle " se compose d'un sous-sol voûté dans lequel on descend par une ouverture percée dans le sol du rez-de-chaussée et au milieu, d'un rez-de-chaussée plafonné en bois, et d'une salle au premier à laquelle on accède par un escalier extérieur en pierre qui conduit aussi sous le toit ". Propriété de Jean Gaudiot, elle a ensuite appartenu à Jobard, qui la vend en 1973 à Mme Brocard (née Arnould), avant d’être cédée en 1996 à M. Sutter.
Calcaire ; moellon ; calcaire ; pierre de taille
Tuile plate ; calcaire en couverture
2 étages carrés
Charpente en bois apparente
Toit conique
Construite en gros appareil de pierre de taille, la tour est coiffée d'un toit conique pourvu d'une charpente en bois et couverte de laves. Elle mesure une vingtaine de mètres de hauteur, onze mètres de diamètre avec des murs d'environ deux mètres d'épaisseur. La maçonnerie est percée au rez-de-chaussée de deux canonnières à embrasures, tournées vers l'ouest (tir de flanquement) et le nord, et au premier étage de deux embrasures basses ouvertes sur le nord. Quatre archères sont conservées dont deux d'entre elles, tournées vers le nord (étage supérieur) et vers le sud (étage inférieur), ont été élargies à leur base pour permettre le tir de petite artillerie. Le mur de la courtine nord a conservé son bossage en boule. Son couronnement, ainsi qu'un mur en retour, a été orné de merlons au début du 20e siècle.
1932 : inscrit MH partiellement
Inscription à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1932.
À signaler
Tour
Propriété privée
2024
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2024
Favereaux Raphaël
Sous-dossier