Église paroissiale
Saint-Pierre-ès-Liens
Église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Tilh
Pouillon
2007 OC 197
En village
11e siècle ; 12e siècle ; 16e siècle (?) ; 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
1826
Daté par travaux historiques ; daté par source
Lorsque l'église "Sanctus Petrus de Til" est mentionnée dans le Liber rubeus du diocèse de Dax, au milieu du 12e siècle, l'édifice a déjà une certaine ancienneté : selon M. Gaborit (1979) , l'hémicycle de l'abside en petit appareil et moellon, ainsi que quelques éléments de la nef pré-romane, dateraient du 11e siècle. Le reste de la nef, alors unique, a été construit au 12e siècle en moyen appareil régulier. L'hémicycle de l'abside est repris, peut-être au 14e ou au 15e siècle, pour lui donner un volume extérieur polygonal. A la fin de l'époque gothique, est construite au sud une grande chapelle, attenante au château seigneurial, d'où les comtes (puis ducs) de Gramont, châtelains de Tilh, pouvaient suivre les offices. Au 16e ou au 17e siècle, peut-être à l'occasion de l'érection de la paroisse de Tilh en 1631, un collatéral est bâti au nord, dans un style assez archaïque comme en témoignent les arcades brisées à moulures prismatiques et congés. Les 2 portes occidentales de la nef et du bas-côté, avec leurs pilastres à refends et leur linteau segmentaire, datent probablement du 18e siècle. Le clocher a sans doute été repris ou érigé a novo à la même époque. En 1825-1826, la nef est exhaussée et voûtée et le choeur reçoit une nouvelle décoration dans le goût néoclassique. Tilh fut en 1600 la première cure du futur saint Vincent de Paul.
Calcaire ; petit appareil ; moyen appareil ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; ardoise
Plan allongé
2 vaisseaux
Fausse voûte en berceau segmentaire ; fausse voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale
L'édifice est bâti en petit et moyen appareil (abside et nef) et en moellon de calcaire (collatéral, chapelle sud, clocher). Le choeur, semi-circulaire à volume extérieur polygonal, est flanqué d'une sacristie au sud. La nef, couverte d'un berceau segmentaire, ouvre par des arcades en arc brisé, au nord sur un collatéral de 4 travées couvert de fausses ogives à liernes, au sud sur une chapelle rectangulaire (qui communiquait autrefois avec le château voisin). Une petite chapelle baptismale est greffée à l'extrémité ouest du collatéral. Un clocher-tour, coiffé d'un toit complexe combinant flèche octogonale et bulbe, occupe l'angle sud-ouest de l'édifice.
Vitrail (étudié dans la base Palissy)
IM40001478 ; IM40001480 ; IM40001473 ; IM40001465 ; IM40001475 ; IM40001464 ; IM40001468 ; IM40001463 ; IM40001471 ; IM40001461 ; IM40001479 ; IM40001470 ; IM40001467 ; IM40001472 ; IM40001466 ; IM40001476 ; IM40001469 ; IM40001462 ; IM40001474 ; IM40001477 ; IM40001511
Propriété de la commune
2006
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37