Église paroissiale
Saint-Michel
Église paroissiale Saint-Michel
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Sabres
Sabres
2007 U 658
En village
1ère moitié 16e siècle ; 3e quart 19e siècle
1868
Daté par travaux historiques ; daté par source
Depart Menault (commanditaire)
D'après la tradition locale, une première église aurait été édifiée après le don de Sabres aux bénédictins de l'abbaye de Maillezais (Vendée) par le duc Geoffroy d'Aquitaine, en 1072. Selon l'abbé Meyranx (1887) , cet édifice, dont quelques éléments subsistaient encore au 19e siècle (des contreforts et des "meurtrières") , mesurait 35 mètres de long sur 11 de large et se composait d'une nef rectangulaire de 5 travées prolongée par une abside en cul-de-four. Les derniers restes signalés par Meyranx disparurent sans doute lors de travaux à la fin du 19e siècle. L'essentiel de l'édifice actuel, comme l'a montré Paul Roudié, a été bâti en deux campagnes successives dans les premières décennies du 16e siècle. Le vaste chevet polygonal, la sacristie et la 2e travée de la nef sont datables du tout début du siècle grâce au profil des nervures des voûtes et à leurs clefs plates, d'aspect encore gothique. La première travée de la nef et le portail occidental ne furent probablement pas érigés avant les années 1530 si l'on en juge par les détails "renaissants" de leur décor sculpté, en particulier les clefs pendantes de la voûte, creusées de niches antiquisantes à coquille et pilastres. La grande chapelle adossée au flanc nord du choeur remonte sans doute à la même campagne et pourrait être identifiée à la chapelle construite par Menault Depart, desservant de Sabres entre 1524 et 1555, pour lui servir de sépulture - il y eut toutefois, selon Meyranx, d'autres chapelles dans l'église, détruites avant le 19e siècle et dont on ignore tout. Au 18e siècle (sans doute après 1740) , le choeur reçoit un important décor peint d'architectures feintes (redécouvert en 1982). La dernière campagne de travaux a lieu en 1868-1869, date à laquelle l'architecte Hippolyte Durand prolonge vers l'ouest une ancienne chapelle sud pour en faire un collatéral et construit au nord un ensemble symétrique ; il régularise aussi le plan de la sacristie et adosse au clocher-mur du 16e siècle un porche bas et une chapelle baptismale.
Pierre de taille ; calcaire ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis
Escalier dans-oeuvre
Edifice de style gothique tardif. Le vaisseau central, à 2 travées presque carrées, et le choeur pentagonal qui le prolonge à l'ouest sont voûtés d'ogives à liernes et tiercerons, dont les nervures pénètrent dans les supports fasciculés. Une chapelle au plan irrégulier flanque le choeur au nord, adossée à l'un des contreforts qui ceinturent le chevet ; son voûtement complexe, en forme d'étoile à 4 branches, est à liernes et tiercerons. Une sacristie oblongue, voûtée d'une croisée d'ogives, lui fait pendant au sud. De chaque côté de la nef, des arcades en tiers-point (percées en 1868) ouvrent sur un étroit collatéral constitué en fait de 2 chapelles à double travée, voûtées d'ogives et communiquant entre elles par une petite baie percée dans le mur de refend. Le massif occidental comprend un clocher-mur en moyen appareil, dont le pignon, en retraite, est percé de 5 baies en plein cintre et épaulé au nord par une tourelle d'escalier ronde, couverte en pierre de taille. Adossé au clocher-mur, un porche bas, barlong et voûté d'ogives ouvre à l'est sur la nef par l'intermédiaire d'un grand portail à voussure en anse-de-panier, et à l'ouest sur une chapelle polygonale destinée aux fonts baptismaux. Des contreforts talutés, particulièrement puissants autour du chevet, ceinturent l'édifice.
Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Tête
4 culots à tête humaine (16e siècle) aux angles de la sacristie. Le reste du décor sculpté de l'église (portail, clefs de voûte) est étudié dans la base Palissy.
1942/03/23 : classé MH ; 1991/12/18 : inscrit MH
Eglise classée, à l'exclusion des bas-côtés et du porche modernes, par arrêté du 23 mars 1942 ; bas-côtés, porche et chapelle des fonts baptismaux inscrits par arrêté du 18 décembre 1991.
IM40002039 ; IM40002042 ; IM40002059 ; IM40002062 ; IM40002072 ; IM40002049 ; IM40002056 ; IM40002066 ; IM40002071 ; IM40002048 ; IM40002052 ; IM40002040 ; IM40002064 ; IM40002078 ; IM40002038 ; IM40002051 ; IM40002063 ; IM40002075 ; IM40002035 ; IM40002041 ; IM40002044 ; IM40002054 ; IM40002058 ; IM40002077 ; IM40002076 ; IM40002037 ; IM40002050 ; IM40002068 ; IM40002045 ; IM40002055 ; IM40002070 ; IM40002046 ; IM40002061 ; IM40002065 ; IM40002047 ; IM40002057 ; IM40002069 ; IM40002036 ; IM40002043 ; IM40002067 ; IM40002073 ; IM40002053 ; IM40002060
À signaler
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37