Église paroissiale
Saint-Martin-et-Saint-Eutrope
Église paroissiale Saint-Martin-et-Saint-Eutrope
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Trensacq
Sabres
2007 D 102
En village
12e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; 3e quart 19e siècle
2e quart 18e siècle
1743 ; 1872
Daté par travaux historiques ; porte la date
Mentionnée au 12e siècle dans le Liber rubeus du diocèse de Dax sous le nom de "Sanctus Martinus de Tronzag", l'église semble n'avoir conservé de cet édifice primitif que des éléments du chevet. La plus grande partie en fut toutefois rebâtie après la guerre de Cent ans (les armes de France figurent sur 4 des clefs de voûte, motif fréquent après la reconquête de 1453) , sans doute même au début du 16e siècle, apparemment sur le modèle de Saint-Michel de Sabres. De cette campagne datent le vaisseau central, le collatéral sud et sans doute le clocher-mur et sa tourelle d'escalier, proches de ceux de Sabres. La porte occidentale a été percée ou refaite en 1743 (date porte sur le linteau). En 1872, un collatéral de 5 travées (celui du sud n'en compte que 3) est construit au nord de la nef, ainsi qu'un porche bas devant le clocher (comme à Sabres trois ans plus tôt).
Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit partiel
Tuile creuse mécanique ; ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe ronde ; flèche polygonale
La partie ancienne de l'édifice consiste en une large nef de 2 travées à croisées d'ogives, prolongée par une travée de choeur voûtée en berceau et une abside semi-circulaire en cul-de-four ; un collatéral de deux travées aussi couvert d'ogives double la nef au sud. Un second collatéral (ajouté en 1872) lui fait pendant au nord, mais sans symétrie puisqu'il comprend 5 courtes travées. Les grandes-arcades entre nef et collatéraux sont en tiers-point. Le choeur est éclairé par 2 fenêtres simples en plein cintre, les collatéraux, par des fenêtres à 2 lancettes et remplage. Deux sacristies flanquent l'abside au sud et au nord. A l'ouest, un clocher-pignon triangulaire, percé d'une unique baie, est flanqué au nord par une tourelle d'escalier ronde, couverte d'une courte flèche d'ardoise octogonale (ou toit en poivrière). Adossé au clocher, un porche bas, ouvert d'arcades brisées. Des contreforts talutés étaient la totalité de l'édifice.
Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
IM40002092 ; IM40002099 ; IM40002109 ; IM40002094 ; IM40002103 ; IM40002104 ; IM40002091 ; IM40002093 ; IM40002101 ; IM40002100 ; IM40002105 ; IM40002090 ; IM40002097 ; IM40002098 ; IM40002095 ; IM40002106 ; IM40002089 ; IM40002107 ; IM40002096 ; IM40002102 ; IM40002108
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37