Église paroissiale
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Maillas
Roquefort
2007 OC 129
En village
Cimetière
13e siècle ; 14e siècle ; 16e siècle
Daté par travaux historiques
L'église est une fondation romane, probablement du 13e siècle. Le chevet carré est datable du 13e ou du 14e siècle grâce au triplet en arc brisé du mur oriental (bouché au 18e siècle pour faciliter l'installation d'un retable) et à l'armoire eucharistique de même forme percée dans le mur nord. Deux chapelles latérales sont construites au nord et au sud à la fin de l'époque gothique, autour de 1500. Un peu plus tard dans le courant du 16e siècle, une 3e chapelle est ajoutée au nord-est de la nef (comme le montrent les anciens contreforts englobés dans la maçonnerie de la nouvelle construction) et une grande arcade communicante est percée dans le mur oriental de la chapelle nord-ouest, ménageant ainsi un pseudo-collatéral. L'édifice est le seul épargné lors du saccage des églises de l'actuel canton de Roquefort par le capitaine Thoiras en 1569. Les remaniements ultérieurs seront donc de peu d'importance : construction d'une sacristie au nord et sans doute du porche nord-ouest, percement au 18e siècle de nouvelles fenêtres à linteau délardé dans le mur sud du chevet et de la nef et le mur oriental de la chapelle sud. Une restauration générale de l'extérieur, avec suppression des enduits, est prévue pour l'année 2009.
Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
2 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale
L'édifice est bâti en moyen appareil régulier (chevet, nef et clocher-mur) et en moellon de calcaire partiellement enduit (chapelles sud et nord, sacristie). Le chevet quadrangulaire, plus haut que la nef, voûté d'ogives, épaulé à l'est par deux gros contreforts et autrefois éclairé par un triplet en arc brisé (aujourd'hui muré) , est flanqué d'une sacristie carrée au nord. La nef, couverte d'un plafond moderne, ouvre par des arcades en arc brisé, au nord sur deux chapelles communicantes (formant collatéral) , au sud sur une autre chapelle carrée, toutes trois voûtées de croisées d'ogives sur culots. Un porche ouvert, avec tourelle d'escalier dans l'angle sud-ouest, prolonge le pseudo-collatéral à l'ouest. La façade occidentale de la nef est couronnée d'un clocher-mur à pignon couvert.
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Pointe de diamant
Bossage en pointes de diamant sur la porte occidentale de la nef.
IM40002507 ; IM40002510 ; IM40002526 ; IM40002508 ; IM40002509 ; IM40002506 ; IM40002500 ; IM40002502 ; IM40002511 ; IM40002519 ; IM40002521 ; IM40002523 ; IM40002505 ; IM40002512 ; IM40002498 ; IM40002517 ; IM40002501 ; IM40002504 ; IM40002515 ; IM40002522 ; IM40002499 ; IM40002518 ; IM40002520 ; IM40002513 ; IM40002514 ; IM40002516 ; IM40002525 ; IM40002524 ; IM40002503
À signaler
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37