Église paroissiale
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Retjons
Roquefort
Lugaut
2007 OF 43
Isolé
12e siècle ; 13e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle
3e quart 19e siècle
1783 ; 1862
Daté par travaux historiques ; porte la date
La partie la plus ancienne de l'église, le chevet roman, qui ne paraît pas antérieur au 12e siècle, fut décoré de peintures murales dans le premier tiers du siècle suivant. Donné aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem par un sire d'Albret, sans doute Amanieu V (mort en 1240) , l'édifice ne connut plus de remaniements importants jusqu'en 1569, date à laquelle les troupes huguenotes le pillent et l'incendient. Si le choeur, seule partie en pierre de taille, ne subit que peu de dommages, la nef dut être entièrement reconstruite, moins large et moins haute, avec des moellons de remploi. Vers 1760, le choeur est recouvert de décorations murales en stuc, la fenêtre orientale obturée, celle du sud agrandie et celle du nord transformée en porte pour donner accès à une sacristie nouvellement construite. Le clocher-mur est érigé en 1783 (date portée sur une plaque encastrée) , puis remanié en 1862 (autre date portée). Progressivement abandonnée dans le courant du 19e siècle, l'église est désaffectée en 1896 et utilisée comme étable jusqu'à l'effondrement complet de la toiture en 1955. En 1961-1962, la découverte fortuite des peintures murales médiévales entraîne la mise hors d'eau et la restauration de l'édifice, ainsi que le dégagement du site, sous l'égide de l'association des Amis de Lugaut à partir de 1982.
Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau brisé ; charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; pignon couvert
L'édifice est constitué d'une nef en moellon enduit, couverte d'une charpente de bois (moderne) et prolongée par un choeur carré en moyen appareil régulier, plus haut et plus large que la nef et voûté d'un berceau brisé. A l'ouest, un clocher-mur à pignon couvert en pierre est précédé d'un petit porche ouvert en auvent (moderne). Au nord du vaisseau sont adossés une sacristie (qui ne communique plus avec le choeur depuis l'obturation de la porte) et une maison à deux niveaux (ancien presbytère).
Peinture (étudiée dans la base Palissy)
1964/06/24 : classé MH
Arrêté de protection : choeur (intérieur et extérieur) avec les fresques qui le décorent.
IM40002791 ; IM40002794 ; IM40002792 ; IM40002793
Propriété de la commune
2009
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2009
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37