Église paroissiale
Sainte-Quitterie
Église paroissiale Sainte-Quitterie
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Saint-Justin
Roquefort
Argelouse
2007 O 117
En écart
Cimetière ; croix de cimetière
Milieu 12e siècle ; 14e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle ; 17e siècle
2e quart 19e siècle
1837
Daté par travaux historiques ; porte la date
La partie la plus ancienne de l'église est le chevet roman en pierre de taille, datable du milieu du 12e siècle grâce à ses chapiteaux historiés. La nef aurait été reconstruite au 14e siècle, mais son voûtement et les bases prismatiques des piliers ne peuvent être antérieurs à la fin du 15e ou au début du 16e siècle (en outre, une clef de voûte porte les armes de France, sans doute postérieures à la fin de la guerre de Cent Ans). L'église, comme presque toutes ses voisines, subit en 1569 le sac des troupes protestantes du capitaine Thoiras, et doit donc être restaurée au siècle suivant. De cette époque date peut-être le corps de bâtiment ajouté au nord, avec ses fenêtres à meneaux, dont la travée orientale constitue la chapelle de la Vierge, tardivement consacrée par l'évêque Savy en octobre 1837 (plaque commémorative). L'édifice subit encore quelques réfections au 18e siècle, comme la construction du clocher et du portail occidental. Après la Révolution et le rétablissement du culte, l'annexe d'Argelouse est la seule conservée parmi les trois églises qui constituaient la paroisse (celles de Sauboeres et d'Arouille sont alors détruites). Délaissée peu à peu au cours des 19e et 20e siècles, elle est aujourd'hui dans un état alarmant qui a obligé à l'étayer extérieurement (clocher) et intérieurement (nef).
Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse ; bardeau
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives ; voûte en berceau brisé
Toit à longs pans ; appentis ; flèche polygonale
Nef de 3 travées précédée à l'ouest par un clocher-tour formant porche au rez-de-chaussée, et prolongée à l'est par un choeur carré plus étroit. Le vaisseau est flanqué au nord d'un corps de bâtiment à 2 travées : à l'ouest un vestibule ouvrant sur une chapelle carrée pourvue d'une tribune en bois sur son côté ouest et communiquant avec la nef par une grande arcade en tiers point. Une sacristie flanque le choeur au sud. La nef est voûtée de croisées d'ogives retombant sur des bases moulurées prismatiques, le choeur d'un berceau brisé, la chapelle nord est plafonnée. L'édifice est bâti en moellon calcaire enduit (nef, chapelle) et en moyen appareil régulier (chevet) ; il est couvert de tuiles creuses, à l'exception de la flèche du clocher, en bardeaux de châtaignier.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
1973/07/04 : inscrit MH
IM40002617 ; IM40002618 ; IM40002614 ; IM40002615 ; IM40002619 ; IM40002616 ; IM40002624 ; IM40002625 ; IM40002627 ; IM40002613 ; IM40002620 ; IM40002629 ; IM40002611 ; IM40002622 ; IM40002628 ; IM40002623 ; IM40002612 ; IM40002621 ; IM40002626
À signaler
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37