Église paroissiale
Notre-Dame du Mont-Carmel
Église paroissiale Notre-Dame du Mont-Carmel
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Le Sen
Labrit
2007 AI 67
En village
Moyen Age ; 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
1867 ; 1870
Daté par source ; porte la date
L'église du Sen était originellement la chapelle d'un prieuré dépendant de l'évêché de Bethléem, attesté dès le 13e siècle, puis le siège d'une paroisse démembrée de celle de Labrit, probablement au 14e siècle. Dévasté et pillé pendant les guerres de Religion par les troupes huguenotes du capitaine Lubardes, puis par celles du capitaine Cardonne de Saint-Sever qui provoquent l'effondrement du mur sud, ce premier édifice subit une reconstruction partielle à partir de 1650, quelques décennies après l'union du prieuré avec Notre-Dame de la Miséricorde de la chartreuse de Bordeaux, suite au don du prieur Lartigue au cardinal de Sourdis. De ce bâtiment (une nef unique précédée d'un clocher-mur flanqué d'une tourelle d'escalier) ne subsistent plus actuellement que certaines portions des murs de la nef et de l'ancien choeur (ces derniers fragments aujourd'hui noyés dans la maçonnerie des chapelles latérales modernes) : deux baies à chanfrein, récemment retrouvées dans le mur nord de la nef après un décrépissage, en proviennent. Vendue en 1791 avec le prieuré, comme bien national, au baron de Poyferré de Cère, la chapelle est rendue au culte après le Concordat de 1801, puis est rachetée par la commune et érigée en succursale de Labrit en 1856. Ce changement de statut entraîne l'adoption en 1867 d'un vaste projet de restauration, équivalant à une reconstruction quasi totale, par l'architecte départemental Alexandre Ozanne. Les travaux, qui consistent en l'édification d'un nouveau choeur carré, de deux chapelles latérales formant transept et d'une sacristie, et dans la réfection complète des percements, s'achèvent en 1870 (date portée au-dessus de la porte d'entrée) avec la construction d'un clocher-tour monumental, non prévu dans le projet initial. Le lieu de culte est inauguré le 27 avril de la même année.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Tuile creuse ; pierre en couverture
Plan allongé
1 vaisseau
Fausse voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; pignon découvert ; flèche en maçonnerie
Edifice de style néogothique, à nef unique de trois travées ; la croisée ouvre au nord et au sud sur deux chapelles latérales et à l'est sur un choeur plat épaulé par une sacristie au sud. A l'ouest, un clocher-tour hors oeuvre, avec porche au rez-de-chaussée et tribune à l'étage, est flanqué de deux tourelles d'escalier octogonales. L'espace intérieur est couvert de fausses voûtes d'arêtes sur dosserets (nef, chapelles) ou sur culots (choeur). Le vaisseau et les deux chapelles sont couverts de toits à deux versants en tuiles creuses (butant sur un pignon découvert au-dessus du choeur) , le clocher d'une flèche carrée maçonnée et les tourelles de toits polygonaux en pierre. Des contreforts talutés règnent sur le pourtour de l'édifice.
Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture
Feuille
Crochets feuillagés sur les chapiteaux de la nef et des chapelles et les culots du choeur.
IM40002961 ; IM40002950 ; IM40002953 ; IM40003007 ; IM40002951 ; IM40002962 ; IM40002959 ; IM40002958 ; IM40002960 ; IM40002957 ; IM40002952 ; IM40002954 ; IM40002955 ; IM40002956
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2009
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37