Église paroissiale
Saint-Georges
Église paroissiale Saint-Martin
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Losse
Gabarret
Lussolle
2007 J 43
En écart
Cimetière
Limite 13e siècle 14e siècle (?) ; milieu 16e siècle ; 2e quart 17e siècle (?) ; 1er quart 19e siècle
1542 ; 1546 ; 1820
Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date
La construction de l'église doit être de peu postérieure à la première mention de la paroisse de Lussolle ("Las Solas" ou "Lossola") dans les "Recognitiones feodorum in Aquitania" du diocèse d'Auch (vers 1270). De cette campagne de travaux datent probablement l'actuel chevet à pans (raidi par des contreforts au 17e siècle) , certaines parties de la nef et le portail occidental gothique. Le clocher-mur, sans doute édifié à la même époque, a été profondément remanié, voire entièrement reconstruit, peu avant 1546, date à laquelle un rapport d'enquête le dit "basti à neuf". La même source fait état de la construction très récente de la voûte d'ogives du vaisseau. Cette même voûte, selon J. Cabanot et B. Suau, aurait été détruite lors des guerres de Religion, puis refaite en 1642 par un nommé Sanso Sousois, date et nom figurant sur la clef de la première travée. Cette inscription, toutefois, fut repeinte à la fin du 19e siècle de manière fantaisiste : la date gravée sous-jacente doit plutôt être lue 1542 - lecture qui permet d'identifier la voûte actuelle à celle décrite en 1546 - et le patronyme comme celui de Mathieu Sansans, maître maçon qui construisit en 1546-1547 la tour sud de l'église voisine d'Arx (réf. IA40001508). La "vis" du clocher, également "toute refaite à neuf et parachevée" en 1547, fut restaurée ou refaite en 1930. Les deux derniers siècles n'ont apporté que des modifications mineures, telle la réfection de la charpente du porche en 1820 (date portée sur la poutre maîtresse).
Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; pignon découvert
Un porche rectangulaire charpenté, adossé à un clocher-pignon triangulaire - auquel donne accès, au nord, une tourelle d'escalier circulaire -, introduit dans le vaisseau unique, voûté de croisées d'ogives sur culots. Un arc triomphal en tiers point ouvre sur un choeur à cinq pans un peu plus étroit que la nef, couvert d'une voûte d'ogives sexpartite, raidi extérieurement par des contreforts et accoté au sud par une sacristie carrée. Le portail occidental possède une voussure en arc brisé à deux rouleaux ; la porte menant de la nef dans la tourelle d'escalier présente une mouluration Renaissance à angles adoucis.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
1983/04/22 : inscrit MH
IM40003071 ; IM40003066 ; IM40003069 ; IM40003070 ; IM40003076 ; IM40003074 ; IM40003075 ; IM40003073 ; IM40003068 ; IM40003072 ; IM40003065 ; IM40003067
À signaler
Propriété de la commune
2009
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2009
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37