Tableau
Tableau : Saint Georges terrassant le dragon
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Losse ; église paroissiale Saint-Georges
40158
Gabarret
Lussolle
Église paroissiale Saint-Georges
IA40001498
En écart
Choeur, au-dessus du maître-autel
Peinture
Rectangulaire vertical
Toile (support) : peinture à l'huile
Toile tendue sur un châssis en croix. Cadre en bois à profil mouluré en doucine renversée, doré à la feuille d'or, avec décor rapporté en plâtre.
Saint Georges : cavalier, dragon, rayons lumineux
Le saint en armure, ceint d'une écharpe rouge et coiffé d'un casque empanaché, transperce de sa lance le dragon que son cheval foule aux pieds ; au fond à droite, le château du roi de Cappadoce ; dans l'angle supérieur droit, un rayon lumineux signale la présence divine.
Dimensions à l'intérieur du cadre : h = 147,5 ; la = 130. Cadre : la = 10,5.
Mauvais état
La toile est desséchée, la couche picturale usée (notamment sur les fonds, où elle devait être très mince). Des gravats se sont accumulés au revers de la toile. Le décor en plâtre du cadre a presque entièrement disparu.
Signature ; date (peintes, sur l'oeuvre)
Signature et date dans l'angle inférieur gauche : Ro. Benduski / 1858.
3e quart 19e siècle
1858
Ce tableau est daté 1858 et signé du peintre Roman Benduski (1812-1876), artiste polonais qui s'exila en France, sans doute après la répression par l'armée russe de l'insurrection polonaise de 1830-1831. Après des études à l'école de dessin d'Orléans, il fit carrière comme peintre et photographe (sur l'artiste, voir Maria Burdowicz-Nowicka, 'Sladami Romana Benduskiego, 1811-1876, malarza i fotografa', 1998). Les autres églises de la commune de Losse, Notre-Dame de Losse et Saint-Martin d'Estampon, conservent également des tableaux de Benduski, datés de la même année 1858 (réf. IM40003050 et 3058). Les circonstances de cette triple commande à un artiste sans lien connu avec les Landes ne sont pas documentées. Le tableau de Lussolle s'inspire sans doute d'une image de piété populaire. La dévotion à saint Georges, titulaire de l'église, était encore vivace à Lussolle au 19e siècle : trois sources, dites de Moncaut (nom du ruisseau séparant Lussolle de Saint-Gor), réputées curatives contre les rhumatismes, les migraines et les maux de ventre, sont placées sous l'invocation du saint.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2009
2009
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