Église paroissiale
Saint-Cricq
Église paroissiale Saint-Cricq
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Parleboscq
Gabarret
2007 F 154
En village
Cimetière
13e siècle (?) ; 1ère moitié 16e siècle ; 2e quart 18e siècle
3e quart 19e siècle
1749 ; 1864
Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date
La paroisse de saint-Cricq, chef-lieu du marquisat de Lacaze au 18e siècle, semble avoir joui dès le Moyen Age d'une certaine prépondérance sur les autres paroisses du Parleboscq, primauté dont témoignent l'aspect plus monumental de son église et son matériau, la pierre. Les parties les plus anciennes de l'église actuelle, le choeur à pans et le mur nord de la nef, datent probablement du 13e siècle, comme l'indiquent le dessin des baies trilobées des pans coupés du choeur et celui, assez archaïque, des étroites lancettes du mur septentrional du vaisseau. L'édifice subit d'importants remaniements et adjonctions dans le courant du 16e siècle, peut-être à la suite de dégradations occasionnées par la guerre de Cent Ans. Un rapport d'enquête épiscopale de 1546 signale ainsi la réfection complète "peu de temps en ça" du mur sud de la nef, et le projet d'établissement d'une voûte d'ogives, qui dut être exécuté peu après. A la même époque, les baies de la travée droite du choeur sont agrandies et garnies d'un remplage flamboyant. Surtout, le massif occidental est considérablement renforcé avec la construction d'une grande tour-clocher, dont le rez-de-chaussée, largement ouvert sur la nef, en forme de fait la première travée. L'édification d'un grand portail à la composition flamboyante, mais au décor d'inspiration renaissante, accentue encore l'allure seigneuriale de la tour. La dernière campagne de travaux de quelque importance intervient au milieu du 18e siècle, époque où le voûtement de la nef est complètement refait (date portée 1749 en chiffres inversés sur le voûtain oriental de la 2e travée) et où l'on agrandit les fenêtres sud du vaisseau. En 1864, à la demande du maire, le marquis Adhémar de Guilloutet, la voûte du choeur subit aussi quelques remaniements, sinon une réfection totale (mais la clef de voûte Renaissance semble avoir été remployée). L'église a été restaurée, extérieurement et intérieurement, en 1999.
Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; toit polygonal ; appentis
L'édifice est bâti dans un moyen appareil assez irrégulier mêlé de moellon, le tout presque totalement enduit. Une nef de deux travées carrées, largement percée au sud, est prolongée par une travée droite de choeur flanquée de deux petites chapelles et terminée par un chevet à cinq pans. La nef est couverte de croisées d'ogives, le chevet d'une voûte à huit quartiers qui inclut la travée de choeur. Une grande sacristie oblongue s'adosse au flanc sud de la nef. Le massif occidental est constitué d'une grosse tour-clocher, de même largeur que le vaisseau et dont le rez-de-chaussée forme avant-nef, couverte d'ogives comme la nef. La tour est flanquée au nord-ouest par une tourelle d'escalier octogonale qui donne accès au niveau supérieur du clocher, lui aussi de plan octogonal (des trompes font le raccord avec le soubassement carré). Deux portails ouvraient à l'origine sur la travée sous clocher : celui du sud, monumental et au décor très élaboré (étudié dans la base Palissy) , est aujourd'hui l'unique entrée de l'église ; celui du nord, simple voussure cintrée à moulures prismatiques, est muré. La totalité de l'édifice est raidie par d'épais contreforts talutés, plusieurs couverts en bâtière (tour-clocher, contrefort nord-ouest de la nef).
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Restauré
1973/07/02 : inscrit MH
IM40003375 ; IM40003385 ; IM40003371 ; IM40003383 ; IM40003377 ; IM40003384 ; IM40003386 ; IM40003372 ; IM40003391 ; IM40003382 ; IM40003387 ; IM40003380 ; IM40003381 ; IM40003373 ; IM40003389 ; IM40003378 ; IM40003392 ; IM40003390 ; IM40003393 ; IM40003374 ; IM40003379 ; IM40003388 ; IM40003376
À signaler
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37