Église paroissiale
Saint-Michel
Église paroissiale Saint-Michel de Laballe
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Parleboscq
Gabarret
Laballe
2007 G 142
En écart
Cimetière
14e siècle ; milieu 16e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
1637 ; 1857
Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date
Laudet Alexandre (donateur) ; Laudet Coralie, née : Duffour (donateur)
La paroisse Saint-Michel de Serin (ou de Serm ou Serem) , d'abord annexe d'Estampon puis de Saint-Cricq, est attestée dès le Moyen Age. L'église, en brique comme plusieurs autres du Parleboscq, a sans doute été construite au 14e siècle, comme le montre la fenêtre gothique à remplage, d'une composition très simple, murée côté nef mais visible à l'intérieur du clocher. L'entrée principale se faisait au sud par un portail en tiers-point dont quelques traces se devinent encore. Ce premier édifice subit d'importants remaniements au début de l'époque moderne : un clocher-tour à deux étages, peut-être à destination défensive, est accolé au flanc sud de la nef vers le milieu du 16e siècle (il était encore inachevé en 1546, date d'un rapport d'enquête épiscopal). D'autres travaux durent avoir lieu après les guerres de Religion, comme le prouve une table de pierre datée 1637, aujourd'hui encastrée dans le mur sud de la nef. A cette campagne appartiennent peut-être la vaste chapelle carrée érigée au nord entre deux contreforts, et les deux épais massifs qui calent les angles du vaisseau à l'ouest. Au milieu du 19e siècle (1852-1857) , les propriétaires du château de Laballe, les époux Laudet, financent une réfection complète de l'église : la plupart des baies sont agrandies, le portail sud est muré au profit d'une nouvelle porte percée dans la façade occidentale ; à l'intérieur, entièrement transformé, on plaque une contre-cloison contre les murs médiévaux et on dresse, sur un ordre corinthien en plâtre, une fausse voûte de bois que décore en 1857 le peintre ariégeois Pédoya jeune. Laissé à l'abandon pendant plusieurs décennies, l'édifice est aujourd'hui dans un état de délabrement alarmant.
Brique ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Fausse voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; toit polygonal ; appentis
L'édifice est entièrement bâti en brique enduite, contreforts compris ; seuls les encadrements des baies sont en pierre de taille. Il comporte une unique nef de trois travées ouvrant sur un choeur à cinq pans de même largeur ; l'ensemble est couvert de fausses voûtes d'ogives en bardeaux de bois reposant sur un ordre de colonnes engagées corinthiennes. Sur ce vaisseau, étayé à l'ouest par d'énormes massifs angulaires en brique et au chevet par quatre contreforts, se greffent, au nord, une grande chapelle carrée en appentis, au sud une tour-clocher à trois niveaux, couverte d'un toit en pavillon bas.
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Ordre corinthien ; IHS
Chapiteaux corinthiens sur les colonnes engagées de la nef et du choeur. Monogramme IHS dans un écusson sculpté sur la clef de la porte du clocher, à l'extérieur.
Mauvais état
IM40003426 ; IM40003421 ; IM40003425 ; IM40003423 ; IM40003424 ; IM40003420 ; IM40003422
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37