Église paroissiale
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame de Mauras
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Parleboscq
Gabarret
Mauras
2007 M 55
Isolé
Cimetière
14e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; milieu 16e siècle
2e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
1738 ; 1881
Daté par travaux historiques ; daté par source
L'église de Mauras, bâtie au fond de la vallée de la Gélise, qui marquait au Moyen Age la limite entre la vicomté de Gabardan et le comté de Fézensac, a été érigée en brique au 14e siècle, comme la plupart des autres lieux de culte du Parleboscq. L'édifice subit d'importantes transformations au tournant des 15e et 16e siècles : l'intérieur est alors couvert de voûtes d'ogives, dont ne subsistent actuellement qu'une partie de celle du choeur, avec ses culots, et les formerets de la nef. Sans doute au cours de la même campagne, on perce une grande baie géminée à remplage dans le mur sud du choeur et on érige à l'ouest une grande tour-clocher formant porche au rez-de-chaussée. Inachevée lors d'une enquête en 1546 (il restait encore à la consolider "par des piliers", à "lever sa pointe" et à "élargir l'arc d'entrée") , celle-ci ne dut jamais dépasser la hauteur de la nef ; elle fut complétée plus tard par un pignon percé d'une baie campanaire et, sur le flanc nord de la nef, par une tourelle d'escalier (la construction de cette "vis" était prévue en 1546). Peut-être réalisée à l'économie, ou victime des guerres de Religion, la voûte de la nef est remplacée au 17e siècle par un lambris de bois, qui nécessite une réfection dès 1738, comme le signale un compte de marguillier publié par l'abbé Breuils. Le même document fait état de la restauration du porche et du renouvellement partiel du mobilier, qui précèdent de peu le rattachement de la paroisse, jusque-là dépendante de Maignan (Armagnac) , à la nouvelle matrice Saint-André de Bouau (1744). En grande partie délabrée en 1876, malgré la réfection de la toiture en 1819, l'église est restaurée une dernière fois en 1881, parallèlement à celle de Bouau, à l'initiative de Marie Coralie Laudet, épouse du châtelain de Laballe et bienfaitrice des églises de la commune : une fausse voûte en bois est notamment posée sur la nef. En dépit de ces efforts et de quelques autres réparations ponctuelles au cours du 20e siècle, l'édifice, totalement isolé et non desservi, est aujourd'hui irrémédiablement ruiné.
Brique ; moellon ; enduit partiel
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Pignon découvert
L'édifice est essentiellement bâti en brique, mêlée de moellon et de pierre de taille pour le pignon occidental et le chevet. Le vaisseau est composé d'une nef de deux travées, précédée d'une travée sous clocher à croisée d'ogives, et prolongée à l'est par une abside à pans, encore partiellement couverte par une voûte à huit quartiers retombant à l'ouest sur des colonnes engagées et sur des culots sculptés dans les pans coupés. Une fenêtre géminée au riche remplage flamboyant est percée dans le mur sud. Une sacristie désaxée s'appuie du même côté sur deux contreforts du chevet, tandis qu'une tourelle d'escalier semi-octogonale se greffe sur le flanc nord de la nef. A l'ouest, la tour-clocher inachevée, étayée par deux gros contreforts d'angle et par une petite vis circulaire au nord, est amortie d'un pignon ou "penne" percée d'une baie campanaire en plein cintre. Une porte en arc brisé, aux bases fasciculées, ouvre sur la face sud du clocher.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Mauvais état ; menacé
1998/01/06 : inscrit MH
IM40003427 ; IM40003429
À signaler
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37