Église paroissiale
Saint-Jean-Baptiste
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Mura
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Parleboscq
Gabarret
Mura
2007 L 2
Isolé
Cimetière
14e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; milieu 16e siècle
2e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
Daté par travaux historiques
L'église de Mura, comme l'ont montré J. Cabanot et B. Suau, a probablement été construite en deux campagnes successives, à l'instar de la plupart des autres églises du Parleboscq. Au 14e siècle, on érige le chevet à pans et la nef dans son exact prolongement. Au début du 16e siècle, période d'activité constructive intense dans le Gabardan, on ajoute à l'ouest une tour-clocher avec porche au rez-de-chaussée et portail monumental au sud, on voûte l'ensemble du vaisseau (peut-être en remplacement d'un couvrement antérieur) et on perce du côté sud du choeur une grande baie à remplage (comme à l'église de Mura à la même époque). En 1546, un rapport d'enquête fait état de fissures dans les murs de la nef et dénombre quatre clefs de voûte ; le maçon Jean Barrère est alors occupé à des réparations et à "faire la pointe" du clocher. La voûte, toutefois, disparut peu de temps après, sans doute en raison des guerres de Religion, pour être remplacée par un simple lambris plâtré. Dans le même temps, le mur largement ouvert entre la nef et la travée sous clocher est remplacé par une simple cloison qui obture désormais la communication. Enfin, la baie axiale du choeur est murée, dans l'intention probable d'y adosser un retable. Progressivement abandonnée au profit des paroisses voisines, privée de couvrement dès 1891, l'église ne fit pas partie des édifices communaux restaurés à la fin du 19e siècle sous l'impulsion de Coralie Laudet. Dans le courant du 20e siècle, la dégradation s'est accentuée et la végétation a envahi l'intérieur du bâtiment et ses abords ; seule la tourelle d'escalier est encore couverte de tuiles.
Brique ; pierre de taille ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Pignon découvert
L'édifice est entièrement bâti en brique, avec chaînages d'angle en pierre de taille pour la tour occidentale et les contreforts. La nef de deux travées est prolongée à l'est par un choeur à cinq pans, percé au sud d'une fenêtre à remplage et ouvrant du même côté sur une petite sacristie. A l'ouest se dresse un clocher-tour, carré à la base et octogonal à l'étage (le départ des trompes qui font le raccord est encore visible) , épaulé au nord-ouest par une tourelle d'escalier octogonale et percé au sud d'un portail flamboyant à bases fasciculées et accolade. L'ensemble de l'église est ceinturé d'épais contreforts.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Vestiges
IM40003431 ; IM40003430
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37