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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Girons, dite crypte Saint-Girons

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Girons

Appellation d'usage

Crypte Saint-Girons

Titre courant

Église paroissiale Saint-Girons, dite crypte Saint-Girons

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Hagetmau

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hagetmau

Références cadastrales

2007 AZ 84

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 12e siècle ; 14e siècle ; 1er quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1905

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source

Description historique

Selon la tradition historiographique, la première église d'Hagetmau, dédiée à saint Girons, l'évangélisateur de la Chalosse, aurait été fondée par Charlemagne en 778. Dans les faits, les premières mentions d'une abbaye bénédictine placée sous ce vocable ne remontent qu'à la fin du 11e siècle. Sécularisée en 1330 par l'abbé Guillaume Loup, elle fut pillée et incendiée en 1569 par les capitaines huguenots Sénégas et de Salles. Malgré des tentatives de relèvement aux 17e et 18e siècles, l'établissement ne cessa dès lors de péricliter jusqu'à sa suppression en 1791. L'église conventuelle (devenue paroissiale après la Révolution) fut certainement construite au tout début du 12e siècle, comme l'ont montré les travaux de J. Cabanot. L'édifice se composait à l'origine d'une seule nef, prolongée d'un transept saillant sur lequel ouvraient, à l'est, deux absidioles nettement séparées de l'abside centrale. Celle-ci, précédée d'une travée droite de choeur, était surélevée et surmontait une crypte semi-souterraine, peut-être destinée à abriter le tombeau de saint Girons. A l'époque gothique, probablement au 14e siècle, un collatéral est ajouté au nord du vaisseau, le portail occidental et le clocher sont refaits, tandis que l'abside subit une réfection presque complète qui substitue à l'hémicycle roman un chevet à cinq pans raidi par d'épais contreforts et remplace les voûtes d'arêtes de la crypte par des croisées d'ogives. Incendiée en 1569, l'église est partiellement restaurée au retour de la paix : un escalier monumental permettant d'accéder au sanctuaire surélevé est ainsi construit au 17e siècle (?). La dégradation de l'édifice, accélérée au lendemain de la Révolution, entraîne toutefois son abandon progressif. Si la crypte est inscrite dès 1840 au titre des monuments historiques, puis classée en 1862, le reste de l'église est détruit entre le début des années 1890 et août 1904. De 1905 à 1908, l'architecte en chef Henri Léon Rapine (1853-1928) restaure les parties subsistantes : un mur est construit à l'ouest pour clôturer l'ancienne travée droite du choeur désormais utilisée comme vestibule ; on restitue les voûtes d'arêtes de la crypte et une salle est aménagée au-dessus de celle-ci, à l'emplacement du choeur.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile plate mécanique

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

De l'édifice primitif ne subsiste depuis le début du 20e siècle que la crypte, de plan rectangulaire, surmontée d'une salle et précédée de l'ancienne travée droite du choeur, désormais transformée en un vestibule fermé à l'ouest par un mur moderne. Depuis ce vestibule, on accède à la crypte par deux escaliers coudés percés dans l'épaisseur des maçonneries romanes.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy)

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1862 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Classement de la crypte seule par liste de 1862.

Référence aux objets conservés

IM40003820

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maisonnave Jean-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37