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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Sainte-Eulalie

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Sainte-Eulalie

Titre courant

Église paroissiale Sainte-Eulalie

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Angoumé

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Dax nord

Références cadastrales

2007 B 74

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1859

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Corta Celedonio (commanditaire, propriétaire)

Description historique

L'église fut construite a novo en 1859-1860 comme chapelle privée pour Celedonio Corta (1803-1875), armateur et banquier bayonnais, propriétaire du domaine de Pessicon à Angoumé. L'édifice est identique, à quelques détails près, à l'église Sainte-Eugénie de Solferino (canton de Sabres), érigée la même année aux frais de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie. Sans doute les liens privilégiés du frère du commanditaire, Charles Corta (1805-1870), avec l'impératrice, dont il fut le conseiller intime, expliquent-ils le recours à un même architecte (non identifié). Le bâtiment, hérité dans les années 1880 par la famille d'Avezac de Castéra, a été cédé par elle à la commune d'Angoumé le 20 juillet 1979.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre de taille ; calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate mécanique ; ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Lambris de couvrement

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Edifice de style néo-roman. Vaisseau unique ; le pignon occidental est couronné d'un petit clocher carré couvert d'une flèche octogonale en ardoise ; une petite sacristie à cinq pans est adossée au pignon oriental. L'intérieur est une simple salle rectangulaire, couverte d'un plafond moderne en bardeaux de bois (dissimulant une charpente apparente à l'origine, comme à Solferino), éclairée par dix lancettes en plein cintre et par une rose polylobée sur les murs est et ouest ; une tribune régne sur le mur antérieur.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Colombe ; ange

Description de l'iconographie

Verrières à croix bleue sur fond jaune dans les 10 fenêtres des murs gouttereaux ; rose à 6 lobes au sommet des murs oriental et occidental, décorée de la colombe du Saint-Esprit et de motifs en étoile (rose orientale), d'une gloire de rayons dans un médaillon à fond vert (rose occidentale). Décor sculpté : porte néo-romane en plein cintre (2 colonnes à chapiteau feuillagé, tympan à réseau quadrilobé et tresse, voussure à billettes en damier et pointes de diamant) surmontée d'une arcature (billettes, dents de scie) ; sur le mur oriental, une arcature décorative en plein cintre, retombant sur des pilastres à chapiteau feuillagé et, au centre, sur un culot à tête d'ange, et encadrant une rose et deux médaillons latéraux gravés de croix grecques fleurdelisées.

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM40003821 ; IM40003824 ; IM40003823 ; IM40003825 ; IM40003822

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2011

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maisonnave Jean-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37