Site d'écluse ; barrage mobile
Barrage mobile à aiguilles de la Méchinière
Site d'écluse, barrage mobile à aiguilles de la Méchinière (Cher canalisé)
Centre-Val de Loire ; Loir-et-Cher (41) ; Saint-Romain-sur-Cher
Centre
Saint-Aignan
Méchinière (la) ; Bray
En écart
Cher canalisé (le)
Maison ; écluse ; déversoir de superficie
Voie navigable dite Cher canalisé
IA41000002
2e quart 19e siècle
1837
Daté par source
Attribution par source
Le site est construit en 1837 sous la direction de l'ingénieur Camille Bailloud. Durant le XIXe siècle, divers travaux sont effectués : réfection du radier du barrage en 1868, réparation de l'écluse en 1875, suppression de la pile centrale du barrage mobile en 1889 (c'est un écueil pour la navigation lorsque le barrage est couché au fond de l'eau) , reconstruction du déversoir fixe en 1900. Le 24 avril 1998, le barrage est en partie détruit par une crue. En décembre 1999, le barrage est de nouveau fortement endommagé parce qu'il n'avait pas été démonté pour l'hiver. Dans le cadre du programme de modernisation des ouvrages du Cher canalisé, le barrage de la Méchinière est définitivement démonté en 2002.
Pierre ; fonte
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; étage de comble
Toit à longs pans
Le site comprend un barrage à aiguilles de 40 m de long, un déversoir de superficie fixe de 40 m de long (pour l'écoulement des eaux) , une écluse dont le sas mesure 35 m x 5, 20 m, une maison éclusière conçue pour loger un éclusier et un barragiste, un petit bâtiment destiné à abriter les aiguilles. Le barrage mobile à aiguilles permet de remonter le niveau de l'eau pour rendre la rivière navigable en toute saison et peut s'escamoter complètement au moment des fortes eaux (on le couche au fond de l'eau en automne pour le remonter au printemps). L'écluse à sas était fermée à l'origine par des poutrelles en tôle (actuellement par des portes métalliques à ventelles).La maison éclusière est identique aux 15 autres établies le long du Cher canalisé. Construite en pierre de taille, elle se compose de deux logements et d'un four à pain commun. Elle est bâtie sur un niveau de soubassement qui l'isole des crues du Cher. Les combles des maisons éclusières situées en Loir-et-Cher, comme celle de la Méchinière, sont dorénavant habitables grâce à l'ouverture de deux lucarnes (depuis le début des années 1990 ?).
Restauré ; détruit
À signaler
Propriété publique
1998
© Inventaire général
2000
Mauret-Cribellier Valérie
Sous-dossier
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06