Jardin
Jardin du château de la Bastie d'Urfé
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Saint-Etienne-le-Molard
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Boën - Sail-sous-Couzan
Bastie d'Urfé (la)
1826 B4 1229 à 1233 ; 1986 B4 1436 à 1438, 1445, 1447, 1451, 1452, 1458, 1460, 1753, 1754, 1758 à 1760
Isolé
Lignon (le)
Pont de jardin ; porte ; mur de clôture ; canal de jardin ; allée ; bassin ; portique de jardin
Château de la Bastie d'Urfé
IA42000621
3e quart 16e siècle
2e quart 18e siècle
1555
Date portée
Attribution par travaux historiques
Urfé Claude d' (commanditaire)
Le jardin a été aménagé pour Claude d'Urfé, dans le prolongement des travaux du château ; la porte d'entrée principale du jardin, est datée de 1555. En 1724, le domaine passa aux Lascaris qui opèrent des modifications dans la 1ère moitié du 18e siècle (remplacement du labyrinthe par un bosquet en étoile, suppression des statues, modification du système hydraulique). En 1764, le marquis de Simiane installe une blanchisserie et modifie le cours de la dérivation du Lignon. En 1778, le terrain situé au sud du château est appelé verger. Au 19e siècle, le jardin se dégrade progressivement et perd l'ensemble de ses aménagements, à l'exclusion du mur de clôture et de la porte, déplacée, du temple et du bief. Les restaurations débutent dans la 2e moitié du 20e siècle (1951-1963) , surtout à la suite d'importantes recherches archéologiques (1993, 1994 et 1996) , prélude à une 2e campagne de travaux, en 1998-1999 (rétablissement du parterre). La 3e campagne (2001-2002) prévoit de rétablir partiellement le canal ouest, le portique qui le longe et le mur crénelé de clôture. La porte en bossage a été replacée à l'entrée du jardin en 2005.
Granite ; pierre ; brique ; pisé ; galet ; bois
Tuile creuse ; ardoise
Jardin mixte
Toit en pavillon
Bois de jardin ; labyrinthe ; parterre de carrés
Le vaste jardin est installé dans une zone très humide à proximité du Lignon, à l'ouest et au sud du château. Le jardin, clos d'un mur, comprenait un parterre de carrés orné d'un temple, un labyrinthe, des bassins et, au sud, un bois confinant au Lignon. On entrait par une porte située alors dans l'avant-cour (porte monumentale à bossage, en granite, portant autrefois la date 1555) ou par la porte du bastion sud-ouest, au moyen d'un petit pont. Une dérivation ramifiée prise sur le Lignon, situé au sud, assurait l'alimentation en eau du site, gérée par un système hydro-géologique complexe basé sur le ruissellement naturel des eaux sur une couche d'argile mise en ouvre sur le terrain préalablement décaissé. Sur ce sol préparatoire d'argile, on répandit une couche de terre arable en vue des plantations. Le mur de clôture, de pisé, portait un crénelage protégé par des tuiles creuses ; un portique d'agrément bordé de colonnes en briques et d'une balustrade de granite prenait appui sur ce mur au nord, à l'ouest et sud, le long du canal formé par la dérivation du Lignon. Trois angles étaient occupés par des appentis couverts par un toit en pavillon en ardoise.
Reconstruit à l'identique ; inégal suivant les parties ; restauré
1912/10/25 : classé MH
Jardin protégé en même temps que le château.
À signaler
Intérêt botanique.
Propriété d'une association
2000
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
2000
Allimant Anne ; Bardisa Marie ; Guibaud Caroline
Sous-dossier avec sous-dossier
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