Église paroissiale
Nativité de la Vierge ; Saint-Symphorien
Église paroissiale Saint-Symphorien
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Précieux
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Montbrison
Montbrison
Bourg (le)
1808 B 1 ; 1986 B2 216
En village
11e siècle (?) ; 15e siècle (?) ; milieu 19e siècle
4e quart 17e siècle
1571 ; 1573 ; 1617 ; 1688 ; 1689 ; 1695 ; 1850
Date portée ; daté par source
Attribué par source
Neuville de Villeroy Camille monseigneur de (commanditaire)
La première mention de l'église de Précieux, dans le Cartulaire de Savigny, remonterait au 11e siècle. Les parties les plus anciennes de l'église, le choeur et l'abside, peuvent dater du 11e ou du 12e siècle. Leurs chapiteaux peuvent être rapprochés de ceux de l'abbatiale d'Ainay (chapelle Sainte-Blandine) , dont l'église de Précieux dépend au 12e siècle, et de l'église du prieuré de Saint-Romain-le-Puy, dépendance d'Ainay. L'église est placée alternativement sous le vocable de Saint-Symphorien (vocable actuel, qui aurait été, avec Saint-Benoît, le vocable originel) et de la Nativité de la Vierge (en 1662). A la fin du 15e ou au 16e siècle, l'église semble avoir subit d'importantes réparations (reconstruction de la nef, avec réutilisation du portail du 14e siècle où sont gravées les dates 1571 (?) et 1573, clocher) , après une période de ruine signalée dans la visite pastorale de 1469. Au 17e siècle a lieu un remaniement général des ouvertures qui semble faire suite à la visite pastorale de l'archevêque Camille de Neuville, également abbé d'Ainay et prieur de Saint-Romain-le-Puy : ses armes, accompagnées de la date 1688, figurent à plusieurs endroits de l'édifice. On a aussi les chronogrammes 1689 sur le degré précédent le choeur et 1695 sur l'appui extérieur de la fenêtre de la première chapelle nord (actuellement chapelle de la Vierge). Les chapelles latérales auraient été construites dans la 2e moitié du 17e siècle, ainsi que la sacristie sud. En 1836, lors d'une première campagne de travaux portant essentiellement sur l'intérieur, les huisseries et le mobilier, le lambris de couvrement de la nef est refait. Puis l'agrandissement de l'édifice est décidé. En 1852-1853, sur un projet donné par l'architecte départemental A. Favrot, la nef est allongée d'une travée vers l'ouest ; le portail ancien est alors déplacé et surélevé de quelques assises, et surmonté d'un oculus à encadrement de briques. Le mur nord de la nef est démoli pour aménager un collatéral (voûté en berceau plein-cintre construit en brique) prolongeant la chapelle de la Vierge, dont le mur est reconstruit en partie haute, de même que celui de la chapelle Saint-Symphorien. Les parties hautes du clocher sont refaites, avec construction d'une flèche et modification du beffroi (par Blin, charpentier à Saint-Etienne). En 1875, la 'voûte'de l'église (celle du choeur, ou le lambris de la nef ?) menace de s'écrouler : le devis de réparation de M. Blanc, architecte à Montbrison, est exécuté par l'entrepreneur Vergnaux, avant une nouvelle réparation en 1928 : devis de l'agent voyer Péricard, travaux par Pelardy plâtrier à Sury-le-Comtal, financés par souscription.
Granite ; moellon ; pierre de taille
Tuile creuse ; ardoise
Plan allongé
2 vaisseaux
Voûte d'arêtes ; voûte en berceau ; lambris de couvrement
Toit à longs pans ; toit à un pan ; flèche polygonale ; croupe ronde
Escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie, en charpente
L'église présente un choeur terminé par une abside semi circulaire et flanqué de sacristies. La nef centrale a quatre travées. La première est encadrée de chapelles latérales ; la chapelle nord a été prolongée à l'ouest de façon à former un collatéral. Les murs sont en moellon de granite de petit module, qui sont parfois des galets retaillés ; le type de mise en oeuvre et les nuances de matériau permettent de repérer les juxtapositions chronologiques. Les pierres du chevet ont la particularité de présenter des colorations rougeâtres. Le clocher est en granite, en pierre de taille de petit appareil, puis de moyen appareil à partir du premier étage ; la partie basse de la façade occidentale est également en pierre de taille de moyen appareil. L'abside a une corniche en granite chanfreinée, de même que la partie centrale du mur sud (partie la plus ancienne de la nef) ; la sacristie nord a une corniche en granite à cavet. La corniche du reste de l'édifice est en brique, moulurée à tore et cavet (à cavet simple pour la sacristie sud). Les encadrements de baies sont en granite, sauf le portail, en calcaire de Ruffieu, et l'oculus situé au-dessus, qui est en brique. Les toits sont à longs pans, en tuile creuse, avec une croupe ronde sur le cul-de-four, des toits à un pan sur les sacristie et une flèche hexagonale (en ardoise) sur le clocher. Le choeur est voûté en berceau, et l'abside en cul-de-four. La sacristie nord est voûtée d'arêtes, la sacristie sud est plafonnée. La nef est couverte d'un lambris de couvrement à trois pans, supportés par des arcs diaphragmes en berceau surbaissé, au rythme de deux par travée. La chapelle sud et le collatéral sont voûtés en berceau (voûte en brique dans le collatéral).
Sculpture (étudié dans la base Palissy) ; sculpture ; peinture
Entrelacs ; enroulement ; feuille ; tête : femme ; tête : ange ; croix pattée ; rinceau ; ornement à forme végétale
Décor sculpté sur les chapiteaux du choeur : entrelacs, enroulements, rosettes, feuilles (étudié dans la base Palissy). Décor sculpté aux retombées des archivoltes du portail : chapiteaux et consoles feuillagés ; au sommet de l'archivolte, tête (de femme ?) souriante. Consoles en plâtre à la retombée des arcs du lambris de couvrement : deux têtes d'anges encadrées de feuilles. Décor peint : portes en trompe-l'oeil imitant les portes des sacristies dans les arcatures du choeur (arcature ouest) ; frises de rinceaux feuillagés et croix pattées, sur l'arc d'entrée du choeur et en haut des murs de la nef. Des sondages ont mis au jour des fragments de peintures murales de diverses époques dans le choeur et l'abside (5 campagnes de décor identifiées, la seconde, dont les vestiges semblent les mieux conservés, étant datée de la fin du 16e ou du 17e siècle) ; on y distingue des fragments d'architecture (entablement) , des ornements végétaux et rinceaux. Les sondages effectués dans la nef, le collatéral nord et la chapelle sud n'ont pas donné de résultat exploitable.
1963/07/23 : inscrit MH partiellement
L'arrêté du 23 juillet 1963 inscrit le choeur avec le clocher, et le portail de la façade occidentale.
IM42001888 ; IM42001866 ; IM42001875 ; IM42001877 ; IM42001895 ; IM42001868 ; IM42001874 ; IM42001884 ; IM42001886 ; IM42001870 ; IM42001872 ; IM42001880 ; IM42001891 ; IM42001867 ; IM42001889 ; IM42001876 ; IM42001894 ; IM42001882 ; IM42001893 ; IM42001871 ; IM42001883 ; IM42001873 ; IM42001878 ; IM42001881 ; IM42001892 ; IM42001887 ; IM42001869 ; IM42001885 ; IM42001890 ; IM42001896 ; IM42001879 ; IM42001995
À signaler
Propriété de la commune
2006
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
2009
Guibaud Caroline ; Monnet Thierry
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88