Château
Château de Laborie
Occitanie ; 46 ; Laval-de-Cère
Autrefois sur commune de Gagnac-sur-Cère
Lot
Bretenoux
Laborie
1819 C2 208 ; 2011 AI 204
Isolé
Cour ; parc
Limite 16e siècle 17e siècle
1600
Porte la date
Située en vicomté de Turenne et relevant de la châtellenie de Gagnac, la seigneurie de Laborie était détenue jusqu'au 18e siècle par une famille originaire d'Auvergne, les Grenier (Didon 1996, p. 58). D'après G. Lacoste, un certain Jean de Grenier, seigneur de Laborie et de Comiac, aurait pris part, en 1215, à la Croisade des Albigeois aux côtés de Louis, fils de Philippe Auguste (G. Lacoste, 1884). Cependant, d'après F. Pressouyre, les sources postérieures, qui n'associent jamais la famille de Grenier à la seigneurie de Comiac, mettent en doute cette affirmation (Pressouyre 1985, p. 188). En revanche, un hommage de Raymond de Grenier rendu au vicomte de Turenne en 1334, pour ses biens de Gagnac, Cahus et Comiac, appuie l'hypothèse d'une assise seigneuriale ancienne à Laborie. En 1504, noble Jean Grenier, seigneur de Laborie, tient le repaire avec justice basse sous la suzeraineté du seigneur de Castelnau (L. d'Alauzier, 1984). La demeure seigneuriale, probablement bâtie à la période médiévale, est endommagée lors des guerres de Religion et semble entièrement reconstruite en 1600 pour Henri de Grenier, d'après la date inscrite au-dessus d'une fenêtre de la tour d'escalier. La grosse tour ronde, accrochée sur l'angle, est bâtie en moellon de tout venant et pourrait appartenir à une campagne de travaux ultérieure. Le château est restauré pour un certain Matre à la fin du 19e siècle.
Pierre ; moellon
Pierre en couverture ; ardoise
2 étages carrés
Toit à longs pans ; croupe ; toit conique ; toit polygonal
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Le logis de plan rectangulaire est flanqué de deux tours rondes, de taille inégale, aux angles nord-est et sud-est, et une tour d'escalier polygonale est accolée à la façade. La porte de l'escalier est ornée de pilastres ioniques et surmontée d'un fronton triangulaire chargé d'un écu dont les armoiries ont été bûchées ; la date 1600, inscrite sur le fronton de la fenêtre du deuxième niveau, est surmontée de la lettre H, initiale de Henri de Grenier, propriétaire du château à cette époque. Une analyse serait nécessaire pour déterminer l'ampleur de la restauration de la fin du 19e siècle. Le logis est précédé d'une cour qui était peut-être protégée par une enceinte armée de tours aux angles, dont une pourrait être encore représentée sur le plan cadastral de 1819.
Sculpture
Ordre ionique
Restauré
À signaler
Propriété privée
2005
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2005 ; 2013
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Cassan Elodie
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47