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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Pierre-ès-Liens

Titre courant

Église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Goujounac

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Cazals

Références cadastrales

2010 A03 853

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 12e siècle (?) ; milieu 13e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 17e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1690

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La première mention connue de l'église ne paraît pas antérieure à 1296 (Clary, 1986), mais le premier état de l'édifice doit probablement être daté de la 2e moitié du 12e siècle. La nef est doublée vers l'ouest peut-être au milieu du 13e siècle, et diverses modifications sont alors apportées à la partie orientale : percement d'un portail au sud, agrandissement d'une fenêtre de l'abside... Deux niveaux de trous d'encastrement de poutres montrent que la partie ouest a fait l'objet d'aménagements, que nous ne nous expliquons pas, à une époque indéterminée mais antérieure à la mise en place de la litre funéraire. Parmi les recteurs, on compte en 1536-1537 Gilibert de Massaut, grand archidiacre et futur protonotaire apostolique (J. Lartigaut, op. cit., p. 218). "En 1644, une transaction passée entre le recteur et le seigneur du lieu accorde au premier le droit d'édifier contre le mur de l'église paroissiale une chapelle en l'honneur de saint Mathurin" (J. Lartigaut, op. cit., p. 204), qui a aujourd'hui disparu. Une porte ménagée à la base du clocher, dans l'élévation sud présente une clef, d'ailleurs retaillée, sur laquelle est gravée l'inscription : (D.) O.M. ET B.A. (P)ETRO (1)690. En 1870, l'abbé Izorche aurait fait surélever le clocher de 4 m (J. Rocacher, op. cit., p. 242) ; dans les années 1880 (le projet est daté de 1881), l'architecte départemental Jean Gabriel Achille Rodolosse établit une fausse-voûte d'arêtes sur toute la nef, en remplacement d'un plafond de planches peintes en bleu (J. Rocacher, op. cit., p. 246), et perce de nouvelles fenêtres ; les vitraux sont datés de 1887 et signés "Sacreste aîné Le Puy".

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Calcaire en couverture ; tuile creuse ; ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Cul-de-four ; voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte d'arêtes

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ronde ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église comporte une abside de plan semi-circulaire précédée d'une travée droite, et une nef unique longue de 25 m, qui paraît disproportionnée par rapport à l'importance du village ; l'extrémité ouest de la nef est surmontée d'un clocher-tour. Le plan et l'observation des maçonneries permettent de distinguer deux états principaux. Le premier édifice correspond à la partie orientale. Les arcs conservés à l'intérieur montrent que l'abside était éclairée par trois fenêtres : leurs encadrements extérieurs ont tous été modifiés et seule la fenêtre d'axe conserve les deux colonnettes de son embrasure. La nef était éclairée par d'étroites fenêtres hautes, couvertes de linteaux délardés en plein cintre et largement ébrasées vers l'intérieur, dont deux subsistent murées, l'une au sud, l'autre au nord. Comme les murs ne montrent aucune trace attribuable au portail original, il faut supposer que celui-ci se trouvait à l'ouest, dans l'élévation détruite lors de l'allongement de la nef ; le tympan remployé dans le portail sud en provient sans doute. L'abside et la travée de choeur sont voûtées en cul-de-four et en berceau plein-cintre, sur des arcs brisés ; la nef était couverte d'une simple charpente. Le doublement de la nef a nécessité la construction d'une nouvelle façade à l'ouest, comprenant un portail couvert d'un arc brisé à trois voussures et archivolte, surmonté d'une rose sans réseau ; elle s'achevait par un pignon qui a été englobé dans la surélévation due à la construction de la tour-clocher. Les fenêtres de la partie ajoutée sont placées plus bas ; il s'agit au sud d'une grande baie dont l'encadrement extérieur est souligné par un tore, au nord d'une baie étroite couverte d'un linteau délardé en plein-cintre. C'est lors de la même campagne qu'une fenêtre sud de la partie orientale de la nef et la fenêtre sud de l'abside ont été agrandies et ont reçu un nouvel encadrement à tore sur l'angle. En terminant son étude monumentale de l'église, Jean Rocacher attirait l'attention sur les nombreuses reprises que montraient les maçonneries et appelait de ses voeux une analyse archéologique détaillée que l'édifice mérite certainement.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Aigle de saint Jean ; homme de saint Mathieu ; boeuf de saint Luc ; lion de saint Marc ; rosace ; tête humaine ; sujet eschatologique ; fin du monde

Description de l'iconographie

Le tympan du portail sud représente le Christ trônant dans une mandorle, entouré des symboles des quatre évangélistes et de deux anges. Des têtes humaines ornent les culots des larmiers du portail et de la rose de la façade ouest.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1997/02/26 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Eglise (cad. A 853) : inscription par arrêté du 26 février 1997. Inscription du tympan du portail sud, du 10 11 1925 (arrêté), annulée.

Référence aux objets conservés

IM46105859 ; IM46105860 ; IM46105862 ; IM46105863 ; IM46105864 ; IM46105865 ; IM46105866 ; IM46105867 ; IM46105868 ; IM46206146 ; IM46206147 ; IM46206148 ; IM46206149 ; IM46206150 ; IM46206151 ; IM46207761

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Ensemble vu depuis le sud-ouest.
Ensemble vu depuis le sud-ouest.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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