Église paroissiale
Saint-Jacques
Église paroissiale Saint-Jacques
Occitanie ; 46 ; Grèzes
Lot
Livernon
2011 A 556, 557
En village
Cimetière
1ère moitié 13e siècle (?) ; limite 16e siècle 17e siècle (?)
La paroisse de Grèzes, dédiée à saint Jacques le Majeur, était annexe de celle d'Espédaillac ; l'église aurait été ruinée par les protestants vers 1570, puis réparée vers 1600 à l'initiative du commandeur d'Espédaillac Claude Flotte de Meaux (Clary, 1986). De l'église romane ne subsiste que le chevet, qu'il faut peut-être dater du début du 13e siècle. Tout le reste de l'église paraît devoir être attribué aux travaux de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle : les maçonneries ne montrent pas de traces de l'agrandissement de la nef qui aurait été réalisé en 1833 (Clary, 1986). L'église a fait l'objet d'une rénovation intérieure complète en 2006.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Tuile plate ; tuile mécanique ; calcaire en couverture
Plan en croix latine
1 vaisseau
Cul-de-four ; voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde ; croupe ; flèche polygonale
Le chevet roman est bâti en pierre de taille. Deux contreforts marquent à l'extérieur l'articulation entre l'abside et la travée droite de choeur, un troisième, plus large, est placé dans l'axe de l'abside en intégrant la fenêtre ; les trois contreforts montent jusqu'à la corniche portée par des modillons seulement épannelés. Le choeur est couvert d'un cul-de-four pour l'abside et d'une voûte en berceau en retrait, sans arc doubleau. Il est précédé par une travée d'avant-choeur qui a été couverte d'une croisée d'ogives au cours des travaux réalisés vers 1600 ; les deux arcs brisés ouvrant sur le choeur et sur la nef pourraient indiquer qu'elle était surmontée d'une tour-clocher : en l'absence d'une analyse archéologique des maçonneries lors des travaux de 2006, seules des observations dans les combles pourraient éventuellement permettre de préciser les dispositions romanes de cette partie de l'édifice. Les deux chapelles, contemporaines, présentent les mêmes culots à la retombée des nervures des croisées d'ogives et les mêmes profils. La nef, plus large que la travée d'avant-choeur et couverte d'un berceau en plein cintre, ouvre à l'ouest par un portail classique, à pilastres et entablement.
Peinture (étudiée dans la base Palissy)
IM46000889
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
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