Château
Château de Belcastel
Occitanie ; 46 ; Lacave
Lot
Souillac
Belcastel
1829 C1 37 ; 2013 C01 1225, 1226, 1227, 1228
En écart
Cour ; chapelle
15e siècle ; 16e siècle ; 4e quart 19e siècle
La forteresse de Belcastel est donnée au 10e siècle par Adhémar des Echelles à l'abbaye de Saint-Martin de Tulle, dont le cartulaire mentionne un siècle et demi plus tard une famille de Belcastel, qui a pris le nom du lieu qu'elle occupe. La seigneurie est partagée entre les Belcastel, une branche des Cardaillac, une branche des Cosnac et plusieurs chevaliers en 1234, lorsque leur suzerain Pons de Gourdon cède tous ses droits sur Belcastel à l'abbaye de Tulle, qui en avait donc été dessaisie. A la fin du 13e siècle et au siècle suivant apparaissent comme co-seigneurs Stéphani de Valon puis Guillaume de Thémines. En 1348, Belcastel est l'une des premières places fortes prises par les Anglais. Passé des Thémines aux Vassal puis aux Hébrard de Saint-Sulpice, Belcastel est apporté en dot à Antoine de Bauze par Marguerite d'Hébrard en 1441 (Bourrousse de Laffore, 1888). Raymond de Bauze, mentionné en 1484 (J. Lartigaut, 2000), est qualifié de chevalier et de seigneur de Belcastel lors du dénombrement de 1504 (L. d'Alauzier, 1984). Les armoiries portées par une clé de voûte permettent de lui attribuer la construction de la chapelle, la reconstruction du château paraissant un peu plus tardive. En 1547, Belcastel passe par mariage à Antoine de Lion, dont la famille se maintient dans les lieux jusqu'en 1650. Au 19e siècle, les bâtiments sont en ruines et le château est entièrement restauré, voire reconstruit, vers 1895 par Marie-Thérèse Gheerbrant.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile plate ; tuile creuse ; ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; toit conique
Le château a été édifié à la pointe d'un piton rocheux, au confluent de la Dordogne et de l'Ouysse. Le site est encore en partie circonscrit par un mur de soutènement scandé de tourelles rondes, vestige de l'enceinte du 15e ou 16e siècle. Le logis, contre lequel une tour d'escalier a été adossée au 16e siècle, a conservé son plan de masse et la plus grande partie des maçonneries de ses élévations. Sur le rebord de l'escarpement nord, un second bâtiment nettement séparé du premier ouvre sur la cour (élévation sud) par deux grandes arcades dont l'une semble appartenir à l'état médiéval de même que l'une des deux lancettes en arc brisé chanfreiné apparentes à l'étage. L'élévation opposée à l'aplomb de la falaise présente les vestiges d'une fenêtre géminée couverte par arcs rilobés monolithes reposant sur des cordons d'imposte biseautés. La chapelle date pour l'essentiel du 15e ou du 16e siècle.
Sculpture
Armoiries
Armoiries des Bauze sur une clef de voûte et sur une cheminée de la chapelle (d'après C. Didon, 1996) : écartelé, aux 1 et 4 d'or à la bande d'azur, accompagnés de trois besants du même, un en chef et deux en pointe, au 2, d'azur au château à trois tours crénelées d'or, au 3 de gueules à quatre pals d'argent.
Propriété privée
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2013
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47