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Plateforme ouverte du patrimoine

Château de La Vayssière, puis de Gironde, dit aussi "borie"

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Appellation d'usage

La Vayssière ; Gironde ; borie

Titre courant

Château de La Vayssière, puis de Gironde, dit aussi "borie"

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Bellefont-La Rauze

Précision sur la localisation

Commune fusionnée après inventaire ; autrefois sur commune de Cours

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Saint-Géry

Lieu-dit

Gironde

Références cadastrales

2013 B 41

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle ; 1ère moitié 19e siècle (?)

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1830

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Description historique

Le château de La Vayssière fait partie des mas dépendants des terres de la commanderie des Templiers de Cras ; il prend ensuite le nom des Gironde qui l'occupent au 14e siècle, une famille de riches marchands cadurciens anoblis en 1339 par Philippe VI. Au siècle suivant, la seigneurie est passée aux d'Auriole : Antoine d'Auriolle accense les environs de la borie de La Vayssière, alias de Gironde, en 1450, en se réservant le droit d'occuper la borie en cas d'épidémie à Cahors (C. Didon 1996) : le logis est-il encore habitable à cette époque ? Le château est dit en mauvais état en 1504, lorsque Jean d'Auriole, évêque de Montauban, dénombre pour Gironde qu'il tient du commandeur du Bastit et de Cras, avec toutes justices (L. d'Alauzier, 1984). En 1508, Aymar d'Auriole, seigneur de Roussillon, lègue Gironde à sa femme ; Antoine de Reganhac est maître des lieux en 1577, et la suzeraineté passe par alliance des d'Auriole aux Gontaud de Cabrerets qui la conservent jusqu'à la Révolution (C. Didon, 1996). Les vestiges conservés peuvent être datés du 13e siècle d'après la forme de la fenêtre géminée. Les deux corps de bâtiments construits à l'arrière sont modernes, du 18e siècle ou peut-être de la première moitié du 19e : l'un d'entre eux porte l'inscription "1830 JEAN LEMOZI".

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

De l'édifice médiéval ne subsiste qu'une tour de plan carré, arasée et très remaniée, et le départ d'un mur antérieur sur lequel elle s'appuie au sud. Elle est bâtie en pierres de taille et moellons soigneusement équarris ; le mur plus ancien, de la hauteur d'un seul niveau, est en moellons plus petits et moins réguliers. L'élévation ouest conserve au premier étage une fenêtre géminée à colonnette, qui a été restaurée. Les traces de reprises visibles dans l'élévation sud semblent indiquer que celle-ci a été presque entièrement rebâtie. Au troisième niveau de l'élévation est, les latrines en encorbellement sur consoles ont été refaites à neuf.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2013

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Bâtiment médiéval vu depuis le sud-ouest.
Bâtiment médiéval vu depuis le sud-ouest.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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