Tour ; moulin
Moulin à eau
Moulin du Pont
Tour-moulin de Roquefraiche, dit Moulin du Pont
Occitanie ; 46 ; Rocamadour
Gramat
Roquefraiche
1825 E5 814 ; 1996 AS 312 ; 2018 AS 506
En écart
13e siècle (?)
La première mention connue du moulin du Pont apparaît à travers les confronts énumérés par un acte de 1486 ; en 1641, "M. d'Albertye, bourgeois, tient moulin et tour, appelée del Pon, confrontant avec le pont, avec le communal de Lalzou" (J. Rocacher, 1979, p. 321). Sans une analyse archéologique précise de l'édifice, et faute de critères fiables, on retiendra le 13e siècle comme période probable de la construction de la tour, compte tenu de ce que l'on sait de ce type de construction en Quercy, et non le 14e siècle comme le proposait J. Rocacher (1979, p. 321). La tour a été largement dénaturée par les travaux réalisés en 1895 pour le comte de Madrid de Montaigle (J. Rocacher, 1979).
Calcaire ; pierre de taille ; brique
3 étages carrés
Voûte en berceau brisé
Escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
La superposition des plans cadastraux de 1825 et actuel confirme que la partie basse de la tour contenait la chambre à eau. Pour un plan carré de 7,65 m de côté hors-oeuvre, les murs ont une épaisseur d'1,40 m en partie basse et 1,40 m aux étages (J. Rocacher, 1979, p. 320). L'édifice présentait donc la forme d'une tour seigneuriale, dont les élévations étaient aveugles semble-t-il, d'après de dessin publié par E. Rupin (1904) et les maçonneries conservées, excepté de petites fenêtres au dernier niveau. Une porte à arêtes vives et couverte d'un arc brisé à claveaux non extradossés, ménagée au nord-ouest, donne accès au rez-de-chaussée aujourd'hui partiellement enterré. La pièce située au-dessus est couverte d'un berceau brisé en brique, dont J. Rocacher pensait qu'elle résultait d'une reconstruction à la fin du 19e siècle (1979, p. 320). De là part un escalier à volée droite, ménagé dans l'épaisseur du mur sud-est, qui mène aux niveaux supérieurs. L'absence de toute véritable fenêtre et d'équipements domestiques n'est pas en faveur d'une tour régulièrement habitée : servait-elle au contrôle du pont ou de lieu de stockage ? D'autres corps de bâtiment l'accompagnaient peut-être.
Propriété privée
2007
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2018
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47