Prieuré
De fontevristes
Notre-Dame
Prieuré de fontevristes
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Feugarolles
Lavardac
Le Paravis
1837 C1 201 A 209, 216 A 222 ; 1983 ZA 98, 99, 104 ; 1983 C 31 A 38, 675
En écart
Logement ; église ; cloître ; parties agricoles
12e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle
1534 ; 1604
Daté par travaux historiques ; porte la date
Prieuré fondé vers 1130, grâce aux dons d'Amalvin de Paravis et Gauthier du Fossat notamment à l'abbaye de Fontevrault. Du 12e siècle datent les murs et les colonnes de l'église jusqu'au départ de la voûte. Le domaine du prieuré s'étend jusqu'à la fin du 13e siècle, puis est regroupé par des échanges comme celui de 1298 avec les templiers. La réforme de Fontevrault est appliquée au Paravis à partir de 1522, selon J. R. Marboutin, des travaux sont exécutés à l'église qui avait souffert des guerres (construction de la voûte et du clocher) : elle est à nouveau consacrée en 1534 par Erard de Grossoles, évêque de Condom. Le logis de l'habit est édifié au début du 16e siècle. Au milieu du 16e siècle, construction d'un logis neuf, de l'escalier du dortoir, travaux à l'habit et au cloître. Le prieuré est ruiné par les guerres de religion qui contraignent les religieuses à se réfugier à Agen en 1569 : il est reconstruit à partir de 1570, avec l'aide de dons de Monluc et de Marguerite de Valois. Le choeur est orné de peintures. Le cloître et l'aile ouest sont achevés en 1604 sous le priorat de Marie de Monluc, infirmerie construite avec le produit d'une vente de bois au milieu du 17e siècle. En 1717, un incendie détruit des dépendances et le campanile. En 1728, le prieuré reçoit les reliques de sainte Innocente : une chapelle est édifiée contre l'abside par le père Elisée, supérieur des grands carmes d'Agen (détruite). Le prieuré est vendu en 1792 et le mobilier dispersé (le retable est à La Montjoie, l'autel de sainte Innocente à Ligardes dans le Gers). Au 19e siècle, la maison des étrangers est reconstruite en maison de maître, dite le château du Paravis. Les ailes est et nord se sont écroulées au 19e siècle, la galerie haute du cloître est vendue aux Etats-Unis en 1895.
Brique ; calcaire ; pierre de taille ; pan de bois ; enduit
Tuile creuse ; tuile mécanique ; zinc en couverture
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
Escalier dans-oeuvre ; escalier hors-oeuvre ; escalier en vis ; en maçonnerie
Les murs de l'église sont en pierre de taille, sauf le clocher, les assises supérieures et la voûte en brique. Cloître en pierre sculptée. Aile ouest et habit en brique (encadrements en pierre) , sauf l'aile nord en pan de bois à l'étage ; escalier dans-oeuvre dans l'aile ouest, dans une tour hors-oeuvre à l'habit
Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Feuille ; cuir découpé ; grecque ; rosette ; entrelacs ; coquille ; ordre ionique
Chapiteau à feuille lisse dans l'église ; galerie du cloître ornée de cuirs, à arcs géminés sur colonnes cannelées encadrés de pilastres. niches aux angles du cloître décorées de coquilles, grecques, rosettes, entrelacs. porte de l'aile ouest datée 1604 encadrée de colonnes engagées portant un fronton serlienne du château à chapiteau ionique.
Vestiges
1928/03/09 : classé MH ; 1994/12/30 : inscrit MH
L'ensemble des bâtiments, y compris les murs de clôture, sol et sous-sol archéologiques qu'ils délimitent, est inscrit. les restes du cloître sont classés. prieuré saint Jean de l'Habit inscrit
IM47000701 ; IM47000702
À signaler
Cloître
Propriété privée
1996
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1996
Mousset Hélène
Dossier individuel
AOI ; architecture religieuse
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37