Forteresse
Château des rois-ducs
Forteresse dite Château des rois-ducs.
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Sauveterre-la-Lémance
Fumel
La Ville
1827 H1 210 à 214 ; 1982 H1 51
En écart
Logement
4e quart 13e siècle ; 1er quart 14e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle
3e quart 18e siècle
1773
Porte la date ; daté par travaux historiques
Attribution par source
Forteresse royale édifiée pour Edouard Ier Plantagenêt durant le 4e quart du 13e siècle, dans la bailie de Tournon, sur un éperon verrouillant la vallée de la Lémance, afin de mettre en défense l'est de l'Agenais face au Quercy français. Elle est pour la première fois mentionnée comme castrum en 1289, dans la grande ordonnance sur l'administration de l'Agenais. Elle est remise en état après la guerre de Gascogne en 1305 ; la couverture des tours est notamment terminée par le maître maçon Guillaume de Genève (aussi appelé "latomus" Guillaume de Cosynges). Assiégée et prise par les troupes françaises lors de la guerre de Saint-Sardos, la forteresse est reconquise en 1348 par Edouard III qui la donne à Bernard de Durfort ; elle est finalement occupée en 1432 par les troupes de Charles VII. Devenue résidence seigneuriale à la fin du Moyen Age et détenue par la famille de Losses de Saint-Astier à l'époque moderne, un nouveau corps de logis est édifié du côté sud de la cour à la fin du 15e ou au début du 16e siècle, encore habité au 18e siècle, comme en témoigne une baie ouverte en brêche dans la courtine en 1773 (date portée relevée par Georges Tholin).
Calcaire ; pierre de taille
Tuile plate
Éperon barré
1 étage carré
Coupole ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre ; escalier hors-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en maçonnerie
Ensemble castral élevé sur un éperon rocheux, barré par un large fossé défendu par une courtine basse. Forteresse de plan trapézoïdal flanquée de 3 tours semi-circulaires sur les angles est, nord et ouest. Le donjon massif à l'est comporte une salle inférieure couverte d'une coupole à pans, et une salle haute voûtée d'ogives à 6 quartiers ; un escalier en vis dans l'épaisseur du mur dessert la plateforme sommitale. Une courtine percée d'archères cruciformes la relie aux autres tours : leur rez-de-chaussée est voûté d'ogives à 6 quartiers, un escalier en vis dessert une salle non voûtée à l'étage. Le logis primitif adossé à la courtine nord, qui conserve une baie jumelée, a été entièrement reconstruit. Le logement seigneurial de la fin du Moyen Age, ruiné, appuyé à la courtine sud, comporte un étage carré desservi par un escalier hors-oeuvre en vis.
Castrum
Restauré
1926/01/07 : inscrit MH
À signaler
Courtine
Propriété privée
1996
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1996
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37