Château
Château de Lagarde
Château de Lagarde
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Grateloup
Castelmoron-sur-Lot
Lagarde
1831 C 279, 280 ; 1999 C 310, 311
Isolé
Logement ; écurie ; pigeonnier ; fontaine ; ferme ; moulin
2e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
1630
Porte la date
En 1624, Jacques de Bruet, appartenant à une famille protestante et ancien gouverneur de Tonneins-Dessus, obtient l'autorisation de construire une maison noble dans le village de Lagarde. Le logis et les communs sont probablement achevés en 1630, d'après une inscription figurant sur une fontaine à une centaine de mètres à l'est (AU MOIS DE DECEMBRE MILLE/SIX CENS TRANTE NOBLE/JACQUES DE BRUET ESCUYER/SEIGN (eur) DE LAGARDE A FAIT/BASTIR CES FONTAINES). En possession de la famille de Grossolles de Flamarens depuis 1722, le château est acheté après la Révolution par M. de Gelas ; l'aile nord, non figurée sur le cadastre de 1832, était alors probablement ruinée. Selon une note conservée dans des archives privées, il est ensuite acheté en 1847 par le négociant bordelais Martin Flouch, qui fait entreprendre une campagne de restauration en 1852-1853 sous la direction de A. Lamothe. La métairie avec grange-étable au sud-est, présente sur le cadastre napoléonien, est complétée en 1876 par un chai et un cuvier. Au sud-est, le moulin sur le ruisseau du Rose a été restauré à la fin du 19e siècle.
Brique ; enduit partiel ; moellon
Tuile plate ; tuile creuse
Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Voûte en berceau plein-cintre
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; toit à l'impériale
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Le château occupe une terrasse en bas de pente, sur le versant sud d'un coteau descendant vers le Rose. Un fossé isole les bâtiments organisés sur une cour fermée, accessible à l'est par un corps de passage sommairement fortifié coiffé d'un toit à l'impériale. De part et d'autre, les communs comprenant logement, remise et écurie flanqués de corps pavillonnaires (pigeonniers) sur les angles, sont reliés au logis par un mur autrefois crénelé. Bâti en brique, en rez-de-chaussée surélevé sur un niveau de soubassement, il est formé d'un corps central de 3 travées simple en profondeur, encadré symétriquement par 2 ailes peu saillantes en retours d'équerre. Les toits à croupes sont couvert de tuiles plates. La fontaine est précédée d'un réservoir enterré voûté en berceau plein-cintre, s'écoulant dans un bassin. Les parties agricoles en moellon, le moulin en brique, sont couverts de tuiles creuses.
Restauré
1996/12/23 : inscrit MH partiellement
À signaler
Propriété privée
1999
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1999
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37