Église paroissiale
Saint-Jean
Église paroissiale Saint-Jean
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Trentels
Penne-d'Agenais
Ladignac
1830 B1 449, 450 ; 2003 B1 919
En écart
Cimetière
12e siècle
13e siècle ; 1er quart 14e siècle (?) ; 1ère moitié 16e siècle ; 17e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1865 ; 1870 ; 1877
Daté par source
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La paroisse de Ladignac, mentionnée dès le Moyen Age, s'étendait sous l'Ancien Régime de part et d'autre des rives du Lot. L'église a conservé l'essentiel de ses maçonneries romanes, vraisemblablement du 12e siècle, mais l'absence de décor sculpté ne permet pas de préciser la datation. Une première chapelle est construite au sud de la travée droite du choeur, datable du 13e ou du début du 14e siècle, puis 2 autres en vis à vis, vraisemblablement durant la 1ère moitié du 16e siècle. D'après une enquête de 1572, l'édifice incendié durant les guerres de Religion, aurait été partiellement réparé par les soins du curé. L'évêque Nicolas de Villars, dans sa visite pastorale de 1601, présente un édifice en mauvais état, découvert avec 2 chapelles ruinées et seule une troisième voûtée où le service religieux s'accomplit. L'église est remise en état au cours du 17e siècle, puisqu'en 1682, l'évêque Jules Mascaron décrit un sanctuaire voûté, flanqué d'une chapelle au sud surmontée par le clocher. En 1738, Mgr de Chabannes indique que l'église n'est ni lambrissée, ni carrelée ; outre une chapelle dédiée à Notre-Dame, il mentionne 2 autres chapelles, Saint-Joseph au nord et Saint-Michel au sud. Enfin, l'église est dite "bien lambrissée" par Mgr de Bonnac en 1769. Dans le mur sud de la nef, 2 fenêtres en arc segmentaire du 18e siècle ont été murées à une date indéterminée. En 1858, le conseil municipal décide de la reconstruction du clocher. Au premier projet de l'architecte Belhomme de 1859, est substitué celui de Léon Vigier en 1865 : la réfection de la façade occidentale date sans doute de ce chantier. La nef renforcée de 4 contreforts et rehaussée, est voûtée sur les plans dressés en 1870 par l'architecte villeneuvois Charles Teysséré. Les travaux de percement de 4 baies pour éclairer la nef et de construction de la tribune, sur un projet de 1877 de l'architecte agenais Alban Delsol, sont réalisés en 1879. La chapelle au sud du choeur sert aujourd'hui de sacristie.
Calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde
L'église entourée du cimetière occupe le rebord d'une terrasse dominant le cours du Lot. Elle est bâtie en pierre de taille calcaire de moyen appareil bien assisée ; de nombreuses marques de tâcheron sont visibles, en particulier sur les murs du chevet. La façade occidentale à pignon découvert est surmontée d'un clocher-mur ajouré de 2 baies campanaires. La nef unique a conservé ses dimensions originelles, comme l'indiquent les traces d'une banquette intérieure régnant sur le pourtour de l'édifice ; elle est voûtée en berceau. Le choeur en abside est en cul-de-four.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
IM47003481 ; IM47003487 ; IM47003486 ; IM47003484 ; IM47003482 ; IM47003483 ; IM47003485
À signaler
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37