Église paroissiale
Saint-Pierre
Église de Noaillac
Église paroissiale Saint-Pierre de Noaillac
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais
Penne-d'Agenais
Cassagne
1830 H1 327, 328 ; 2003 D1 218, 219
Isolé
Cimetière
Limite 15e siècle 16e siècle
1er quart 17e siècle ; 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1617
Porte la date
L'église médiévale a été entièrement reconstruite à l'extrême fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle, d'après les vestiges de la voûte du choeur, le portail d'entrée et les baies sud. Selon le chanoine Durengues, le vicaire Jean de Vallier ne mentionne rien de particulier lors de sa visite pastorale de 1551. Le porche semble une adjonction du milieu du 16e siècle (arcade plein-cintre chanfreinée, porte murée à montants arrondis et linteau chanfreiné). La date 1617 est gravée sur le vantaux de droite de la porte d'entrée de l'église. L'évêque Claude Joly indique en 1668 que l'église est en assez bon état, sauf le clocher tout découvert ; il ordonne que le choeur soit lambrissé, sa voûte n'existant donc plus à cette date. De nombreuses reprises en tuf, en particulier dans le mur nord du choeur et dans ceux de la nef, témoignent de réparations à des dates indéterminées ; la large baie dans le mur sud de la nef est datable du 18e siècle. Des réparations au presbytère pour un montant de 1986 livres, sont adjugées à Antoine Delpech en 1739 ; il s'agit sans doute de la salle surmontant le porche, faisant encore office de presbytère en 1906. La sacristie adossée au chevet est une construction du début du 19e siècle. Durant la 2e moitié du 19e siècle, un nouveau portail est percé dans le mur occidental du porche, copie conforme du portail de l'église. Le lambris intérieur a été refait à la fin du 20e siècle.
Calcaire ; tuf ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives ; lambris de couvrement
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; appentis
L'église avec son cimetière est isolée sur le versant sud d'un coteau en retrait de la vallée du Boudouyssou. Elle se compose d'une longue nef étroite, séparé du choeur rectangulaire par un arc triomphal en arc brisé chanfreiné. Des départs de nervures d'ogives dans le choeur témoignent d'un ancien voûtement, probablement à liernes et tiercerons (2 clés de voûte transformées en fonts se trouvent dans la nef ; voir notice Palissy). Le porche au devant de la façade occidentale est surmonté d'une salle, semble-t-il originairement desservie par un escalier en vis. Les murs de l'église sont en pierre de taille calcaire, en tuf à mi-hauteur pour le mur sud de la nef ; le mur nord du chevet est en moellon.
Sculpture
Rose, ornement à forme géométrique, fleuron
Le portail occidental en arc brisé à moulures croisées, est orné de 2 culots, l'un sculpté d'un ornement végétal dit "rose du Quercy", l'autre d'un ornement géométrique cannelé ; le rouleau d'archivolte est couronné d'un fleuron.
IM47003585 ; IM47003559 ; IM47003586 ; IM47003587
À signaler
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37