Église paroissiale
Saint-Martin
Église paroissiale Saint-Martin
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Auradou
Penne-d'Agenais
1830 B1 730 ; 2003 B1 444
En village
12e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle
1876
Daté par source
Selon Georges Tholin et le chanoine Durengues, le nom d'Auradou dériverait d'un ancien oratoire ("oratorio") devenu par la suite l'église Saint-Martin (dont le vocable atteste l'ancienneté) , qui fut rebâtie à l'époque romane. De cet édifice du 12e siècle (?) ne subsiste aujourd'hui que le portail sud, muré et très dégradé, avec archivolte appareillée en plein cintre et piédroits à colonnes et chapiteaux. Dévastée lors des guerres de Religion, l'église est décrite "presque toute ruinée" par Nicolas de Villars en 1595. La nef n'est toujours pas lambrissée en 1668, mais la grande chapelle de la Vierge, côté nord, est voûtée ; une porte percée dans le mur de la tribune donne accès au presbytère attenant, adossé au flanc nord du vaisseau. Quelques travaux sont effectués au début du 19e siècle : en 1823, le presbytère est rebâti dans le prolongement du chevet plat, avec remploi de la chapelle nord "pour en faire une sacristie et une cave pour le desservant". Un lambris en peuplier est posé dans la nef en 1829, et des peintures décoratives exécutées (dans le choeur ?) par le peintre Gayetant (Gaëtan) Texidor, de Montaigu-de-Quercy, en 1836. En 1875-1876, un projet de restauration équivalant à une reconstruction totale, par l'architecte départemental Léopold Payen, prévoit la destruction du nouveau presbytère ainsi que des écuries et remise accolées depuis 1823 au mur nord de la nef, la construction d'un nouveau sanctuaire en hémicycle, la réfection de la chapelle nord et la construction d'une chapelle en pendant, enfin la réparation du clocher et le remplacement du lambris. Les travaux sont réalisés en 1883 par l'entrepreneur Jean Tancogne. L'actuel clocher-mur a pu être érigé plus tardivement.
Calcaire ; moellon ; enduit partiel ; pierre de taille ; moyen appareil
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement ; voûte d'ogives ; cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe ronde ; appentis ; pignon découvert
La nef unique est couverte d'un lambris cintré ; sa dernière travée, voûtée d'ogives, ouvre par des arcades brisées sur 2 chapelles latérales formant faux-transept, voûtées de même ; l'abside est couverte d'un cul-de-four. L'édifice est bâti, parti en moellon calcaire (mur sud de la nef, chapelles, sacristie) , parti en pierre de taille (façade ouest de la nef, contreforts talutés) ; le mur nord de la nef présente une alternance de moyen appareil régulier et de moellon, le chevet est majoritairement en moellon à l'exception de la base et de la dernière assise supérieure, en pierre de taille. Le clocher-mur occidental est à pignon découvert, la couverture de tuiles creuses est à longs pans sur la nef, à croupe ronde sur le chevet et en appentis sur les chapelles et la sacristie.
Vitrail (étudié dans la base Palissy)
IM47003515 ; IM47003513 ; IM47003514 ; IM47003512 ; IM47003516
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Maisonnave Jean Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37