Église paroissiale
Saint-Thomas
Église paroissiale Saint-Thomas
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Hautefage-la-Tour
Penne-d'Agenais
Saint-Thomas
1830 A2 416 ; 2003 A2 398
Isolé
Cimetière
1ère moitié 12e siècle ; 13e siècle (?) ; 16e siècle
3e quart 19e siècle
1867 ; 1869
Date portée ; daté par source
Cet édifice roman peut être daté de la 1ère moitié du 12e siècle pour ses parties les plus anciennes, par comparaison avec une série d'églises quercynoises et agenaises présentant le même chevet à modillons et métopes perforées. Ce chevet est par la suite exhaussé de deux assises en moellon enduit et la nef reconstruite en bel appareil régulier, peut-être au 13e siècle comme en témoigne le portail sud en plein-cintre, aujourd'hui muré et à demi-enterré. La sacristie, aux fenêtres rectangulaires chanfreinées et à la voûte cintrée en petit moellon (à présent dissimulée par un plafond de bois) , est construite au 16e siècle. En 1551, le vicaire Vallier ordonne la construction d'une caminade (presbytère) près de l'église. Ce bâtiment fut apparemment remplacé en 1833 ; il était encore "attenant" au lieu de culte en 1906. L'église ne subit que peu de modifications après les guerres de Religion : la partie occidentale de la nef (traces de reprise) , le clocher-mur et le porche (signalés en 1668) sont rebâtis à une époque indéterminée (le pignon du mur ouest sera exhaussé et la porte d'entrée refaite au 19e siècle) ; une large fenêtre en arc segmentaire à linteau délardé est percée dans le mur sud à la fin du 18e ou au début du 19e siècle. Quelques travaux mineurs sont exécutés dans le 3e quart du 19e siècle : une tribune est établie en 1867 (date portée) et l'ensemble de l'édifice est réparé en 1869 grâce à une souscription de 1500 francs.
Pierre de taille ; moyen appareil ; calcaire ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement ; cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe ronde ; toit à deux pans ; pignon couvert
L'église est entourée par le cimetière. Un porche en appentis est adossé au mur pignon occidental percé de deux baies campanaires. La nef unique, ouvrant à l'ouest par une porte en plein-cintre à claveaux appareillés, est couverte d'un lambris de bois. L'abside, plus étroite que la nef et précédée d'un arc triomphal en plein-cintre reposant sur de larges piliers à imposte, est voûtée d'un cul-de-four, dont la naissance est soulignée d'un cordon mouluré. L'édifice est bâti en moyen appareil régulier, sauf la partie occidentale reprise de la nef, le porche et la sacristie, en gros moellon calcaire. Seules les élévations intérieures sont enduites. La couverture en tuiles creuses est à longs pans sur la nef avec croupe ronde sur le chevet, en appentis sur le porche, à deux pans avec pignon couvert sur la sacristie.
Sculpture
Ornement à forme géométrique
Seuls 3 ou 4 des modillons du chevet, très dégradés au sud et détruits au nord, portent encore un décor très simple de boules ou de rouleaux.
Métopes perforées
1996/09/27 : inscrit MH
IM47003543 ; IM47003542 ; IM47003541 ; IM47003540 ; IM47003544 ; IM47003539
Propriété de la commune
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Maisonnave Jean Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37