Église paroissiale
De la Trinité
Eglise paroissiale de la Trinité
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; place de la Laiterie
Angers intra-muros
Angers Nord
Centre-ville (quartier)
Laiterie (place de la)
1840 G 188 ; 1980 AO 320 ; 1999 AO 320
En ville
Milieu 12e siècle ; 3e quart 12e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
4e quart 11e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1540 ; 1702 ; 1864 ; 1885
Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
Fondée par l'abbesse du Ronceray, la première église, appuyée au clocher de l'abbatiale, datait de la fin du 11e siècle, d'après deux petits contreforts et les traces de plusieurs baies sur le mur nord de la nef. Peut-être en raison de l'incendie qui ravage le bourg Notre-Dame-du-Ronceray en 1088, l'église est reconstruite entre 1140 et 1180 (d'après travaux historiques) , probablement avec antériorité des parties basses sur les parties hautes de la nef et achèvement du voûtement par les travées occidentales. Le clocher est surélevé d'un étage octogonal, couvert d'un dôme et d'un lanternon, par l'architecte Jean Delespine (d'après travaux historiques) vers 1540 : une inscription gravée à ce niveau (restaurée) atteste cette date d'achèvement ainsi que le vocable de l'église : benedicta est sancta Trinitas pater, filius, spiritus sanctus d/3/5/1540. La sacristie conserve ses deux voûtes de la 1ère moitié du 16e siècle. Des réaménagements intérieurs, dont la suppression du jubé et la reconstruction des autels, sont effectués peu après 1722. Le lanternon du clocher est détruit en 1794. Les maisons en pan de bois qui masquaient l'élévation sud et le porche du portail sud sont détruites dans les années 1860. L'église est entièrement restaurée par l'architecte des Monuments historiques Charles Joly-Leterme entre 1864 et 1886 : celui-ci fait restituer le lanternon et des pignons pour le transept, auparavant couvert par des appentis depuis le 17e siècle au moins. Il fait aussi ouvrir un troisième portail, sur le bras sud du transept. L'essentiel des travaux pour le choeur et le clocher serait achevé en 1867. Intégrées dans cette grande campagne de restauration, la crypte (dégagée en 1857 et inaugurée en 1882) ainsi que l'absidiole sud de l'abbatiale du Ronceray sont alors rattachées intérieurement à l'église paroissiale. Puis vers 1885, la sacristie est remaniée extérieurement et agrandie à l'ouest par Gustave Raulin, architecte diocésain, mais sans l'étage carré prévu au-dessus des voûtes d'ogives primitives. Endommagée durant la Seconde Guerre mondiale (clocher, couverture, verrières) , l'église de La Trinité est à nouveau restaurée par l'architecte des Monuments historiques Bernard Vitry vers 1950. Les derniers travaux d'entretien extérieurs ont été engagés en 1986.
Schiste ; moellon ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte
Ardoise ; pierre en couverture
Plan en croix latine
1 vaisseau ; en rez-de-chaussée ; étage en surcroît
Voûte d'ogives ; cul-de-four ; coupole sans trompe
Toit à longs pans ; toit en bâtière ; toit en pavillon ; croupe ronde ; dôme polygonal ; toit en pavillon ; pignon découvert
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Nef, transept et choeur, sacristie : voûtes d'ogives. Chapelles : voûtes en cul-de-four. Clocher : coupole sans trompe. Sacristie : en rez-de-chaussée et étage en surcroît. Lanternon du clocher et pavillon de l'escalier : toit en pierre.
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; menuiserie (étudiée dans la base Palissy)
Ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique
Support : clef de voûte de la sacristie ; support : élévations, portails.
Restauré
1840 : classé MH
Eglise de la Trinité : classement par liste de 1840.
IM49002227
À signaler
Chapelle ; clocher ; lanternon
Cette église est une oeuvre maîtresse du gothique angevin du 12e siècle, originale par sa nef bordée de chapelles hémisphériques, ses voûtes octopartites d'influence normande et la richesse ornementale du décor sculpté, accusée certes par la lourde restauration de Joly-Leterme. Une particularité géographique : le cimetière paroissial (disparu, place du Tertre-Saint-Laurent) était séparé de l'église par la grande abbaye du Ronceray, son édifice de tutelle.
Propriété publique
1980
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
1981
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Dossier individuel
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70